dimanche 27 décembre 2009
À l’aube du nouvel an
Une nouvelle année est associée à de nouvelles entreprises, de nouveaux espoirs, de nouvelles rencontres, de nouveaux centres d'intérêt, et pour certains, une nouvelle vie.
Que cette année, pour le monde entier, soit une recherche de la justice, un souci d’égalité, de volonté, de paix, de santé et d’amour.
JOYEUSES FÊTES & MEILLEURS VOEUX !
BONNE ANNÉE 2010.
BONNE TENDRESSE 2010.
vendredi 11 décembre 2009
Le temps des fêtes.
Ce sujet est le dernier de l’an 2009. À l’instar du père noël, je dois accomplir une mission d’une autre nature… J’espère sans garantie, pouvoir vous rendre visite de temps à autre, sur vos espaces. Ce sera une surprise.
Avant de vous laisser en compagnie d’illustrations qui me tiennent à cœur, je souhaite m’adresser à tous les êtres qui souffrent en silence, les déshérités, les malades, les personnes seules, âgées qui croupissent dans des mouroirs, celles qui sont dans la peine, les chômeurs, les sans abris, ces hommes, ces femmes, ces enfants, maltraités, torturés, ceux qui survivent dans des pays en guerre, les victimes de la famine…
Je pense à tous ces gens, en proie à l’injustice. Il est temps que toute cette inimitié cesse. Je ne referai pas le monde, ce ne sont que des mots dans le coeur…des mots que j’avais envie d’écrire en cette période de l’Avent, en espérant qu'ils apporteront un peu de chaleur à ceux qui sont concernés et en mesure de me lire, aux autres, pour les faire réfléchir, si c'est possible...
André Malraux.
lundi 7 décembre 2009
Requiem de Mozart
Requiem de Mozart en l'église de Mont-Tremblant, le samedi 5 décembre 2009.
L’acoustique n’était pas excellente, à mon avis, toutefois le Chœur philarmonique du Nouveau Monde, les chanteurs de Sainte-Thérése, le chœur de Tremblant, le chœur classique d’Ottawa, l’orchestre philarmonique du Nouveau Monde, étaient éblouissants, ainsi que la soprano : Maria Knapik, le ténor : Steve Michaud, la mezzo-soprano : Julie Nesrallah et le baryton : Marc Boucher.
Coïncidence tout de même d’avoir écouté le requiem de Mozart, dans un lieu sacré, le jour même de l’anniversaire de la mort de cet illustre compositeur.
Requiem également dédié à la tuerie de l'École Polytechnique de Montréal, le 6 décembre 1989 où Marc Lépine a abattu froidement; 14 femmes, en blessant 14 autres (10 femmes et 4 hommes). Un massacre qui a profondément troublé toute une population.
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- Le vrai génie sans cœur est un non-sens, car ni l’intelligence, ni l’imagination, ni les deux réunies ne font le génie. Amour! Amour! Amour! Voilà l’âme du génie.
Wolfgang Amadeus Mozart.
jeudi 3 décembre 2009
UNE PREMIÈRE.
Voici les règles à suivre :
- Remercier l’ami blogueur.
Karine, je pensais être née le lendemain de la chance. Il faut croire que non. ;-) Ma dernière récompense remonte à plusieurs années. Je suis sincèrement très touchée. Cet espace est pourtant bien simple, je l’ai construit avec ce que j’avais sous la main. Je te remercie pour ce cadeau que tu me fais.
Mettre le donneur en lien et cliquer sur son nom dans l’introduction.
Raconter sept choses inconnues sur soi...Je n’aime pas parler de ma vie… Ça ne va pas être facile, toutefois j'ai décidé de jouer le jeu.
Offrir à son tour le prix à sept blogueurs.
Voici ceux que j’ai nommés. Cela n’a pas été simple.
http://reveriesdelyse.blogspot.com/
http://dragonfly-desboutsdemoi.blogspot.com/
http://grand-mere-sol.blogspot.com/
http://angelsjazz.blogspot.com/
http://magicienox.blogspot.com/
http://du-four-au-jardin-et-mes-dix-doigts.blogspot.com/
http://jardin-de-marguerite.blogspot.com/
Leur annoncer qu’ils doivent à leur tour se découvrir.
Les sept choses que vous ignorez sont les suivantes :
- J’adore les coccinelles. Interdiction de les déloger ou de leur faire du mal lorsqu’elles entrent dans la maison.
- Je suis superstitieuse, je ne passe jamais sous une échelle et je déteste le vendredi 13. À chaque fois il m’arrive un pépin. Vraiment !
- Je caricature gentiment, généralement en animaux, des gens que je rencontre où qui m’entourent et ce, depuis ma plus tendre jeunesse. J’ai toujours bénéficié d’une imagination fertile et un tantinet loufoque. Une fée baroque s'est probalement penchée sur mon berceau à ma naissance... ;-)
- J’entretiens mon aspect physique, la forme et non les formes. Sans être une grande sportive, je fais de la gym presque tous les jours, au minimum un quart d’heure. Je me sens plus en forme ensuite.
- Lorsque je vois une bouquinerie d’occasions, je ne peux résister à l’envie d’y entrer. Je peux y passer beaucoup de temps, je ressors toujours avec de très vieux livres poussiéreux.
- Lorsqu’un sujet, ou un être me passionne vraiment, je peux passer des heures à dialoguer, à écouter, sans m’ennuyer une fraction de seconde.
- Je suis très résistante à la douleur, au grand étonnement des médecins, infirmiers, parents, amis, etc. En revanche j’ai du mal à supporter de voir souffrir ceux que j’aime, également les gens que je ne connais pas. Au sens propre comme au figuré. Je ne suis pas sado maso en ce qui me concerne, oh que non ! Je suis très émotive mais je le cache bien. Malgré que… plus à présent puisque je me suis dévoilée. ;-)
Me connaissez-vous un peu mieux ??? Pas évident n'est-ce pas !
Bonne nuit. Cette mission fut un plaisir, je vous retourne le clavier.
dimanche 29 novembre 2009
Peuple des premières nations
Les amérindiens, ou indiens d’Amérique du Nord, plus couramment appelés autochtones au Canada, fascinent et passionnent les adultes et les enfants en rêve d’évasion, sur les terres où vibre encore les galops des yacks et celui des chevaux …
Cette photo a été prise Place d’Armes dans la ville de Québec. Je l’offre à l’homme qui danse autour du feu et qui sait si bien, au travers de ses toiles et de ses écrits, évoquer les vieux chefs indiens.
C’est sur cette place que, le 30 mars 1644, une trentaine de colons soutenus par Paul de Chaumedey sieur de Maisonneuve et officier français, se seraient élevés contre deux cents iroquois. Paul de Maisonneuve aurait, quant à lui, abattu plusieurs indiens, dont le chef des iroquois.
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Parole d’un indien.
«La deuxième paix est celle qui se crée entre deux individus, la troisième est celle qui soude deux nations. Mais au-dessus de tout cela,il te faut comprendre que la paix ne sera pas possible entre les nations tant qu'on ne sera pas convaincu que la véritable paix- comme je l'ai souvent dit -se trouve au coeur même de l'âme humaine.»
BLACK-ELK
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Présentation de quelques tribus du Canada et du Québec :
Les Algonquins, les Iroquois, les Micmacs, les Hurons, les Atikamekw, les Montagnais, les Abénaquis, les Malécites, les Inuits, les Cris, les hurons, les mowaks...
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lundi 23 novembre 2009
Expression corporelle
La danse est un art très ancien. Elle utilise l’espace et le temps, c’est une expression corporelle rythmée par une musique. La danse, c’est une sculpture qui s’anime, une histoire qu’on raconte, elle traduit l’émotion, la joie ou la tristesse. J’aime particulièrement cette photo de ces deux corps qui s’extériorisent, dans un mouvement esthétique.
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« Danser sa vie, ne serait-ce pas d’abord prendre conscience que non seulement la vie, mais l’univers est une danse, et se sentir pénétré et fécondé par ce flot du mouvement, du rythme et du tout ? »
Roger Garaudy.
lundi 16 novembre 2009
Les mains tendues au service du monde.
Frère Louis.
Frère Louis, décédé à Tounouma (Burkina Faso) le 21 avril 1996, où il est enterré.
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Le 22 août 1922, naissait en Sarthe, Louis, au sein d’une famille très unie.
Après l’obtention de son baccalauréat, il suit des cours appropriés pour enseigner. Affecté à Chartres en tant que professeur, il est requis par les autorités militaires en 1943 au titre du travail obligatoire. Animé par la foi, Louis est ordonné prêtre à l’âge de 27 ans. Après avoir enseigné durant plusieurs années dans quatre établissements français, en 1949 Louis fait le point sur sa vie, et se porte volontaire pour l’Afrique.
C’est à la fin de l’été 1949 que Louis arrive à Toussiana, après un voyage de trois semaines par bateau et train. Il s’intègre aussitôt et enseigne à la rentrée, en tant que professeur de mathématiques et sciences. Frère Louis va découvrir, ce pays, ses habitants, ses élèves. Viennent s’ajouter à son enseignement, les travaux manuels, un jour sur trois, les élèves apprennent à cultiver, creuser des ruisseaux, arroser les plantations, récolter. Aux yeux des élèves, Louis incarne leur idéal de vie.
Au mois de septembre 1954, le frère Louis est affecté en Algérie, à El-Biar au pensionnat St Joseph.
En 1956, tandis qu’il se trouve toujours en Algérie, il dira :
« Je prie pour que cette guerre cesse et que la paix revienne, pour rendre un peu de tranquillité aux braves gens qui l’habitent, mais j’ai bien peur que la situation ne s’éclaircisse avant longtemps. »
Le 25 septembre 1958, Frère Louis est rappelé en Haute Volta, à Toussiana. Heureux de retrouver ce village, Louis fait le point sur la période récente écoulée en Algérie, il écoute souvent la radio espérant que la guerre finira bientôt, ramenant la paix et un bien être pour tous.
Après avoir exercé trois années à Toussiana, Frère Louis, est nommé à Ouagadougou, où il restera également trois ans, puis il sera nommé directeur à Bobo Dioulasso.
Des réfugiés arrivent du Mali, 4 à 5000 sinistrés, ils sont hébergés dans des camps, aux abords de Gorom-Gorom. L’aide internationale et la Croix Rouge arrivent.
À partir de 1974, le gouvernement Voltaïque semble se réserver la répartition des vivres de secours. Des enfants dénutris meurent, des adultes aussi, c’est humainement insupportable.
Frère Louis avec d’autres coopérants propose au Préfet de la région un projet, ayant pour but, la reconstruction d’un petit Cheptel. L’espérance est au fond des cœurs, au point que frère Louis n’hésite pas de demander à sa famille l’envoie de vivres.
En 1976 plusieurs coopérants et religieux sont rapatriés dans leurs pays, en raison des conditions alimentaires, sanitaires et climatiques problématiques. Frère Louis sent les forces lui manquer, mais il restera et apportera son aide jusqu’au 21 avril 1996. Ce jour où la famille apprend le décès brutal de Louis, des suites d’un infarctus du myocarde.
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Frère Louis n’était jamais fatigué. Lors des prospections il partait parfois pour plusieurs jours avec le père Bidaud et trois ouvriers. Ils dormaient dans la brousse. Frère Louis, s’allongeait sur le dos il regardait les étoiles. Lorsqu’on lui demandait ce qu’il faisait, il répondait qu’il réfléchissait au travail du lendemain. La chemise qu’il mettait le matin, il la lavait le soir et la remettait le lendemain matin et cela, jusqu’à ce qu’elle soit usée.
Il n’était pas qu’un chrétien dans un pays musulman, pour convertir ou évangéliser, mais pour donner aux pauvres.
Je vous reste uni par la pensée et la prière et vous embrasse affectueusement.
Louis
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À une période de ma vie, en proie à une grande révolte, l’oncle Louis avait prononcé le seul langage qui avait un sens pour moi.
«Dieu n’est pas responsable du mal de ses contemporains. »
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Merci Julien Brulon, pour avoir si bien retracé dans ton livre, cet être humble, dévoué et pourtant si grand qu’était Frère Louis.
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Merci à tous ces missionnaires, ces anonymes, qui vivent loin des projecteurs et qui consacrent leur vie pour secourir les plus démunis.
burkina faso
jeudi 5 novembre 2009
L’amitié sans fard
Certains êtres nous captivent, tandis que d’autres nous laissent indifférents. Nous éprouvons tous des attirances ou des rejets, pourquoi ? Sans doute parce que certaines personnes sont artificielles, insignifiantes ou consternantes; tandis que d’autres possèdent cette sincérité, cette simplicité, cette générosité qui nous donne l'envie de parcourir avec elles le chemin.
L’amitié c’est un cœur sans maquillage, elle se tisse au fil du temps, c’est un sentiment qui s’épanouit et grandit avec les saisons. L’amitié c’est une étoile qui illumine les moments les plus obscurs de notre vie, c’est une main qui se tend, une oreille qui écoute sans juger. L’amitié n’est pas variable, elle est durable, sans limites et sans frontières.
L’amitié c’est aussi la couleur d’une fleur qui ne se fane jamais, c’est la personne qui arrive à l’improviste et qu’on invite, spontanément, à partager ce qu’il nous reste, pour le bonheur d’être réunis autour d’une table.
Un ami authentique, c’est l’être qui devient notre famille par le cœur.
Si j’évoque l’amitié aujourd’hui, c’est parce que j’ai la chance de la connaître.
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« Un ami, c’est quelqu’un qui sait tout de toi et qui t’aime quand même. »
FW Hubbard.
vendredi 30 octobre 2009
Lettre à Anny
La guerre est un mal qui déshonore le genre humain.
Fénelon.
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Dans notre petit village, tout le monde se connaissait, s’appréciait, travaillait, s’entraidait, fraternisait, quelque soit la couleur de la peau.
Que s’est-il passé Anny ? Pourquoi aujourd’hui, portons-nous les cicatrices d’une guerre que la majorité ne souhaitait pas ? Pourquoi autant de sang versé ? Pourquoi cette barbarie infâme et ces innocents, tombés dans les deux camps ?
J’étais bien jeune le jour du départ sans espoir de retour; pourtant je me souviens de tant de choses, au point qu’aujourd’hui encore, lorsque le tonnerre gronde je suis effrayée.
Lorsque j’ai vu ton nom sur un site du Net, je l’ai reconnu. Je n’ai pas hésité, une fraction de seconde, à te contacter. Tu étais heureuse de ces retrouvailles, je l’étais autant que toi. Tu m’as raconté ton parcours, après l’éclatement des familles, des amis; ton long chemin sinueux, tu m’as parlé de tes joies, de tes peines, de tes blessures et de tes souffrances. Je t’écoutais me raconter ton histoire, bien des années après.
Oh Anny ! Je ne veux surtout pas faire de polémique, tant s’en faut ! Cependant, reconnais qu’il est triste de constater que, de chaque côté du rideau, nous avons tous été manipulés par des êtres malfaisants, désireux de servir leurs propres intérêts. C’est aussi ça une guerre civile ! Je sais que tu en souffres autant que moi. Un jour, peut-être, retournerons-nous, dans le pays de nos racines, là où le ciel et la mer se confondent, ce sera une sorte de pèlerinage, de recueillement.
L’héritage que nous véhiculons, est le seul bien légué par nos aïeux, une page de notre histoire, de notre identité.
Lève les yeux vers le ciel et regarde briller ta bonne étoile. Nous en avons tous une. La vie continue Anny.
lundi 26 octobre 2009
Prélude
Le soleil s’éveille, et s’élève majestueusement vers les cieux. Les ombres ténébreuses défaillent, la nuit s’éclipse. Le jour apparaît enfin au dessus du fleuve.
mercredi 21 octobre 2009
Les mains racontent
Les mains révèlent le vécu et la personnalité de l’être humain. J’aime observer les mains et les classer par famille. On y trouve :
Les sensuelles, les travailleuses, les troublantes, les créatives, les musiciennes, les jardinières, les égoïstes, les généreuses et j’en passe.
Je suis manifestement attirée par les mains, qui racontent une histoire.
jeudi 15 octobre 2009
La légende du fleuve.
Chaque fois qu’un enfant dit : « Je ne crois pas aux fées », il y a quelque part une petite fée qui meurt.
- Sir James Matthew Barrie -
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Au Canada, le village des Escoumins fait face au fleuve Saint Laurent. Dès l’apparition du printemps, les fleurs poussent en abondance ; jardinières, paniers, pots, ornent les maisons. Le tableau est charmant ! Au sommet des falaises on peut admirer une maison ancestrale, dotée d’une tour au toit conique qui semble veiller sur la localité.
Les gens du village racontent qu’une jeune femme, avait habité cette demeure au XVIIIe siècle, et qu’elle était enterrée là-haut. Elle se prénommait Lucille. On rapporte encore que les soirs au clair de lune, on peut apercevoir sa silhouette derrière la fenêtre d’une tourelle, elle est élancée, délicate, vêtue d’une robe blanche, ses cheveux noirs retombent sur ses épaules, tel un tissage lisse et soyeux, ses yeux sombres révèlent une infinie mélancolie.
Il y a bien longtemps, le charpentier du village était monté jusqu’au domaine, afin de réparer les marches endommagées des escaliers qui conduisaient aux chambres. Aujourd’hui, bien que très âgé, il se souvient comme si c’était hier, de cette troublante apparition.
Lors des veillées, le vieil homme raconte avoir senti une présence féminine, comme un parfum… C’était elle ! Le fascinant fantôme de Lucille qui, au moment même où j’écris ce texte, attend toujours le retour de Gabriel, un marin pêcheur, une âme forte et noble, disparu une nuit de tempête au cœur du fleuve. Gabriel que Lucille avait aimé d’un amour, passionné et sans limite, au point de languir sur terre jusqu’à son retour et qui guette inlassablement son bien aimé pour lui prendre la main, traverser avec lui le miroir et s’endormir enfin, heureuse, paisible à ses côtés, unis et réunis à jamais.
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Gentes gens… Si vous avez le bonheur de parvenir un jour jusqu’au village des Escoumins, ne soyez pas étonnés par le parfum des roses et, si par hasard vous décidez d’atteindre le sommet de la falaise un soir, au clair de lune, il est possible qu’une silhouette éthérée vous effleure, n’ayez crainte, c’est le fantôme de Lucille qui erre en ces lieux, depuis plus de trois siècles.
;-)
jeudi 8 octobre 2009
Dernières images d’une explosion de couleurs
L’automne nous fait apprécier toutes les douceurs de cette saison, avec son dégradé de couleurs. Elle nous dévoile une palette de nuances qui se métamorphosent au fil des jours. Les arbres s’embrasent et les feuilles mortes émettent une éphémère musique au milieu du silence. L’arrière-saison tire sa révérence en l’honneur de l’imminent retour de l’hiver.
jeudi 1 octobre 2009
Calendrier d'automne
Septembre 2009
Le temps est fugace, il ne fait que passer. La photographie offre cette possibilité de figer des moments qui ne se reproduiront jamais. Ces clichés ont tous été pris il y a quelques jours dans les Hautes-Laurentides où je réside.
vendredi 25 septembre 2009
Festival de couleurs automnales.
Dame nature m’a présenté une ébauche des fascinantes couleurs de son festival automnal. Comment ne pas être charmé par tant d’éclat !
dimanche 6 septembre 2009
À vous
La porte de ma maison n’a pas de clé, en conséquence, si vous souhaitez faire une pause et venir vous reposer chez moi, sachez que vous êtes les bienvenus. Je pense à vous. Do
Le destin parfois, nous surprend avec ses volte-face, il nous affaiblit, sème le doute dans notre esprit, nous déroute nous révolte… N’est-ce pas un sentiment humain ?
Toutefois, les épreuves de la vie, m’ont révélé qu’il ne fallait jamais baisser les bras mais au contraire lutter, se battre et croire. Prendre le temps de regarder autour de soi, écouter avec bonté, garder son sourire, faire preuve de générosité, pour mieux avancer et transformer une défaite en une victoire.
mercredi 2 septembre 2009
Musicien de la rue
La majorité des gens passent sans même le voir, d’autres le prennent pour un mendiant, une miette de la société, un amuseur de la rue.
Le joueur d’accordéon semble habitué. Il joue, avec un léger sourire au coin des lèvres.
Brun et plutôt chétif, il émane de ce musicien une bienveillance, une quiétude qui m’incitent à m’arrêter. Je le regarde, je l’écoute longuement, il me sourit tout en pianotant sur son instrument. Est-il artiste par passion où par nécessité ? À en juger par son apparence, plutôt modeste, je pencherais pour la deuxième hypothèse…
Mais il est temps pour moi de reprendre ma route, emportant le souvenir prolifique d’un être différent, croisé au détour du temps, du temps qui passe et devant lequel je m’arrête souvent…
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Cliquez sur le lien ci dessous :
Un texte de Roger Tabra, poète et parolier, qui s’harmonise assez bien avec la photo du musicien.
La poésie, c’est l’art de puiser des émotions au fond de soi, jouer avec les mots pour les dévoiler.
Une image, un tableau, une sculpture, une mélodie, révèlent des sentiments poétiques, doux, troublants, angoissants, puissants, un bien être, un mal être.
vendredi 21 août 2009
Rayonnante nature
Après avoir emprunté un petit sentier reculé, je me suis retrouvée dans une superbe forêt, face à des cascades d’eau. Fascinée par tant d’éclat, j’ai souhaité poursuivre mon voyage.
Repoussant les ramures pour me frayer un passage, j’ai escaladé des rochers. Au fur et à mesure que j’avançais, j’avais la sensation d’entendre le murmure des elfes, de découvrir une nouvelle terre.
Au terme de mon cheminement, dans la trouée du paysage, m’est apparue une rivière, peuplée de minuscules écureuils, de colibris, de geais bleus, d’un serpent en racine de cèdre, d’une souche recouverte d’une mousse champêtre et d’un pêcheur solitaire.
Comme quoi, si ma curiosité ne m’avait pas entraînée en ces lieux divins, je n’aurais pu vous présenter ces quelques photographies, empruntées à dame nature.
lundi 17 août 2009
L’art sous toutes ses formes
lundi 10 août 2009
La dame d’antan
mercredi 5 août 2009
La lampe d’autrefois
La lampe à pétrole jouit encore du charme désuet et chaleureux de naguère.
Présente dans les veillées, sa flamme mélancolique vacille sur la page du livre qui virevolte.
jeudi 30 juillet 2009
Métamorphose.
Parer un simple petit bouquet de fleurs, en deux temps trois mouvements, juste pour le plaisir de l’immortaliser sur une image.
Avec trois petits riens, une femme est capable de créer des décors étonnants. Il suffit d’un peu d’imagination.
jeudi 23 juillet 2009
Pointé vers les cieux
dimanche 19 juillet 2009
Enfant aux boucles dorées
Tu t’ébats dans la frondaison, jeune demoiselle au minois avisé, flamboyante de bonheur et d’exaltation, alors que tes parents te couvent d’un regard généreux, débordant de tendresse.
Savoure ardemment ces moments d’allégresse, écoute le murmure de l’eau, éclate de rire sans mesure, ton sourire est si joli. Ta candeur enfantine, constitue une source remplie de promesses.
Apprends au monde entier à bâtir un univers tressé d’amour, abats les pavois, petit faisceau de lumière aperçu au hasard de ma destinée.
vendredi 17 juillet 2009
Brassée de lupins
Attrayant bouquet de lupins aperçus au cours d’une promenade, j’affectionne vos couleurs nuancées et votre feuillage inégal.
Fleurs de jardins, fleurs champêtres, symbole de grâce et de féminité, je ne me lasserai jamais de vous aimer et de vous contempler.
lundi 13 juillet 2009
Coup de cœur pour une vieille porte.
Pourquoi ne pas laisser libre cours à son imagination, ses sentiments, devant cette porte aux couleurs surannées ?
Il y a tant à exprimer sur les portes.Celles qu’on ouvre et qu’on referme. Ces vieilles portes qui ont vécu, ou vivent encore, derrière lesquelles se cachent de vieux récits…
Franchir la porte, c'est tout un monde, mais, en fait, il suffit de faire un pas.
- Jean Anouilh -
lundi 6 juillet 2009
mardi 30 juin 2009
Voyage dans le temps qui passe.
À quoi peut penser cette femme tridimensionnel, assise sur les marches d’un escalier vétuste ?
- Sans imagination il ne pourrait y avoir de création. (Albert Jacquard)
Laissez la vôtre s'exprimer !
lundi 22 juin 2009
Alice
Qui étais-tu insaisissable Alice, partie dans ta forêt des merveilles sans nous délivrer ton secret. ? On ne connaît de toi qu’une infime partie de l’iceberg. Étais-tu douce et tendre ? Pensais-tu à Yona ? Riais-tu ? Pleurais-tu ? Souffrais-tu ? De quoi rêvais-tu ?
Lorsque j’ai ouvert l’antique coffre des souvenirs, j’ai retrouvé ton portrait suranné, parmi d’autres témoignages d’un passé reculé, Ton image m’a instinctivement attirée. Pendant un temps incessant, j’ai eu la sensation qu’une jeune femme à la silhouette délicate m’observait étrangement. C’était toi Alice, ressortie de l’oubli, tenant à la main deux roses au doux parfum.
Ce soir, une délicieuse senteur m’a révélé que tu étais tout près de moi.
jeudi 18 juin 2009
Petite masure de cèdre perdue dans un coin de forêt.
Je n’étais pas précisément une petite fille modèle. Dès que je pouvais retirer ma robe brodée pour enfiler un short et un vieux tee-shirt, je partais à l’aventure, au grand dam de ma grand-mère, désolée de me voir revenir au bercail, les poches et l'esprit remplis de nouveaux trésors et de nouvelles toquades, les cheveux ébouriffés par le vent, le visage bruni par le soleil, les genoux écorchés.
samedi 6 juin 2009
Auprès de mon arbre
Ce coin de paysage au bord du St Laurent m’a séduite, je m’en suis emparée, ensuite, pour ne pas qu’il se décolore dans le fond d’un tiroir je l’ai « blogué. »
samedi 30 mai 2009
Site enchanteur en bordure du Saint Laurent
jeudi 2 avril 2009
Apparence
Pour des raisons familiales, je m’envolerai bientôt vers un autre horizon, j’ignore combien de temps je serai absente. Je sais que vous m’attendrez.
Je vous adresse mes meilleures pensées.
À bientôt.
dimanche 29 mars 2009
jeudi 26 mars 2009
L’homme des Premières Nations
Un aboutissement pour le moins surprenant. Bravo à l’artiste.