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jeudi 20 mai 2010

Une page se tourne





Cette fois c’est vrai ! Je pars pour une longue pause.
C’est en 2007 que j’ai ouvert ce blog, contente de présenter les modestes clichés que je capturais durant mes heures de loisirs. Le temps passant, j’ai modifié ma façon d’écrire, m’efforçant, au travers de mes récits, ou des poèmes liés à mon enfance, à mon parcours, d’apporter à chacun d’entre vous, de l’espoir, une source de lumière qui éclaire et transforme le négatif en positif.
Je n’ai jamais essayé de me faire passer pour ce que je n’étais pas ! Je n’ai jamais recherché la popularité, la sincérité oui !
Une autre entreprise m’attend, elle ne me laisse plus le temps requis pour m’amuser sur mon blog, et déposer des billets sur vos espaces.
Cela étant, et grâce aux blogs, j’ai beaucoup appris sur le monde virtuel.
Il me reste à vous souhaiter, une bonne continuation.
Adieu est un mot définitivement banni de mon vocabulaire, c’est sur un au revoir que je vous laisse en ce jeudi 20 mai de l’an 2010.




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CERTITUDE

Si je te parle c'est pour mieux t'entendre
Si je t'entends je suis sûr de te comprendre


Si tu souris c'est pour mieux m'envahir
Si tu souris je vois le monde entier


Si je t'étreins c'est pour me continuer
Si nous vivons tout sera à plaisir


Si je te quitte nous nous souviendrons
En te quittant nous nous retrouverons


Paul Éluard

lundi 17 mai 2010

Quelques mots d’amour




C’est avec une infinie tendresse, que je dépose la photo d’une dame d’exception. Le mot n’est pas exagéré !
Cette dame, représentait la générosité, la noblesse et l’éclat.
Son bonheur passait toujours par celui des êtres qu’elle aimait. Elle a enseigné, à son entourage, les vraies valeurs. Des valeurs qui se sont perpétuées au fil des générations.
Grâce à elle, nous avons appris la simplicité, le respect et l’amour. Je ne saurai jamais assez la remercier pour l’immense richesse qu’elle nous a léguée.

Le poème associé à ce doux portrait, n’a pas été puisé dans un livre de mon enfance, c’est un court texte, écrit par Ludivine, ma fille, qui m’a bien souvent rendu hommage sur cet espace et qui est aussi la descendante de cette dame exceptionnelle.
À mon tour, Ludivine, je tenais à te féliciter pour ta grâce naturelle, ton humilité, ton intelligence, ton talent, ton sens de l’humanité et l’amour, sans limite, que tu me donnes, depuis ce jour miraculeux où, ta vie s'est liée à la mienne.

À cette grande dame et à toi, Ludivine, je vous remercie immensément pour votre grandeur d’âme, mais également, à ma mère et tous ces êtres de lumière sans qui ne serais pas !




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Sur le filigrane
Ton regard, voilé d’épreuves
Fixe l’univers qui fait écho
Comme un creux au ventre



Tu as un secret caché sous chaque jointure
Un jardin de neige
Au creux des paupières


Ton épaule calme les regrets
Ta voix rassure les âmes


La nuit à fait de toi une inconnue
Et pourtant tes yeux sont les lanternes des oubliés


Tu as le visage du printemps timide
Et tu fleuris d’espérance
N’oubliant jamais les racines d’antan


Ludivine B-L.


lundi 10 mai 2010

Les souvenirs de notre enfance




Qui ne se souvient pas d’un goûter partagé avec ses amis ?

Petite fille, pendant les vacances d’été, j’avais décidé d’organiser une fête et de baptiser Caroline, ma poupée préférée. Pour la circonstance, mon incomparable et douce grand-mère s’était prêtée au jeu. Elle avait confectionné, avec amour et patience, une jolie robe pour Caroline et préparé un délicieux goûter.
J’avais fait l’effort, pour cet évènement, d’enfiler une charmante robe, tant j’étais heureuse de recevoir mes quatre meilleures amies…Un bien joli souvenir dont je me souviens encore aujourd’hui, et qui m’a donné l’envie de publier ce poème de Maurice Carême.




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Le Goûter

On a dressé la table ronde
Sous la fraîcheur du cerisier.
Le miel fait les tartines blondes,
Un peu de ciel pleut dans le thé.


On oublie de chasser les guêpes
Tant on a le coeur généreux.
Les petits pains ont l'air de cèpes
Egarés sur la nappe bleue.

Dans l'or fondant des primevères,
Le vent joue avec un chevreau ;
Et le jour passe sous les saules,

Grave et lent comme une fermière
Qui porterait, sur son épaule,
Sa cruche pleine de lumière.

Maurice Carême

mercredi 5 mai 2010

La liberté


Un texte recueilli dans mon livre de poésie. Une écriture qui m’apostrophe.
Un poème assorti d’une chanson toujours d’actualité, qui ne peut laisser indifférent, dans un monde oppressé, néanmoins beau à qui sait regarder, respecter, parler mais également se taire.
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Liberté


Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désirs
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.

Poème pour ne pas oublier, écrit Par Paul Éluard en 1942