
Dans le thème des portraits, je vous présente ce visage qui m’a particulièrement bouleversée. Ainsi que le personnage dans son unité. Ils sont nombreux nos anciens à porter sur leurs épaules voûtées le poids de toute une vie de labeur.
Leurs corps parlent une langue que nous n’entendons plus, leurs regards sont absents, vides, presque impassibles, comme s’ils étaient ailleurs, dans un monde où ils auraient enfin retrouvé la paix auprès de ceux qui sont partis avant eux et qu’ils chérissaient.
Je les aime ces êtres devenus vulnérables, qui pourtant ont œuvré avant nous et pour nous. Lorsque je croise l’un d’entre eux qui a perdu son sourire, je lui donne le mien.
Ne dit t’on pas que donner le sourire, c’est peu de chose pour celui qui le donne et beaucoup pour celui qui le reçoit en enrichissant l’un l’autre ?