La guerre est un mal qui déshonore le genre humain.
Fénelon.
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Dans notre petit village, tout le monde se connaissait, s’appréciait, travaillait, s’entraidait, fraternisait, quelque soit la couleur de la peau.
Que s’est-il passé Anny ? Pourquoi aujourd’hui, portons-nous les cicatrices d’une guerre que la majorité ne souhaitait pas ? Pourquoi autant de sang versé ? Pourquoi cette barbarie infâme et ces innocents, tombés dans les deux camps ?
J’étais bien jeune le jour du départ sans espoir de retour; pourtant je me souviens de tant de choses, au point qu’aujourd’hui encore, lorsque le tonnerre gronde je suis effrayée.
Lorsque j’ai vu ton nom sur un site du Net, je l’ai reconnu. Je n’ai pas hésité, une fraction de seconde, à te contacter. Tu étais heureuse de ces retrouvailles, je l’étais autant que toi. Tu m’as raconté ton parcours, après l’éclatement des familles, des amis; ton long chemin sinueux, tu m’as parlé de tes joies, de tes peines, de tes blessures et de tes souffrances. Je t’écoutais me raconter ton histoire, bien des années après.
Oh Anny ! Je ne veux surtout pas faire de polémique, tant s’en faut ! Cependant, reconnais qu’il est triste de constater que, de chaque côté du rideau, nous avons tous été manipulés par des êtres malfaisants, désireux de servir leurs propres intérêts. C’est aussi ça une guerre civile ! Je sais que tu en souffres autant que moi. Un jour, peut-être, retournerons-nous, dans le pays de nos racines, là où le ciel et la mer se confondent, ce sera une sorte de pèlerinage, de recueillement.
L’héritage que nous véhiculons, est le seul bien légué par nos aïeux, une page de notre histoire, de notre identité.
Lève les yeux vers le ciel et regarde briller ta bonne étoile. Nous en avons tous une. La vie continue Anny.
36 commentaires:
ma très chère amie petite pieds noir comme moi se que tu as écrie me touche du plus profond de mon cœur les kilomètres nous sépare mes nos écriture reste merci pour se si beau commentaire
une cicatrice qui n'en finit pas de brûler ceux qui ont vécu cette déchirure là... et tu en es... Bien sûr la vie vous a séparées, internet vous rapproche en ravivant aussi un passé qui reste douloureux... qui sait ce que la vie vous réserve !
Très émouvant ... Et bonnes retrouvailles avec ton amie.
Bon week end ! Bisoux.
Il est touchant ton texte. Je suivais " si l'on peut dire" les évènements d' Algérie sans trop bien comprendre ce qui s'y passait.
Je voyais des attentats, des soldats français qui mouraient.
C'était une histoire que l'on apprenait pas à l'école, ni au lycée, et pour cause.
C'est des années plus tard lorsque j'ai appris l'origine de cette guerre et son pourquoi, j'ai tout de suite été du côté de l'indépendance tout en sachant le désespoir des français d'Algérie qui y sont nés, y ont travaillé, et qui ont du quitter leur pays, leur amis de là-bas.
Je comprends ta peine et ton envie d'y retourner car on reste attaché à ses origines. La colonisation n'a rien de bon et cette guère devait se terminer par l'indépendance de l'Algérie. Il y avait trop longtemps que cela durait. Trop d'horreurs, tant d'un côté que de l'autre.
Je sais, être obligé de tout quitter est très dur, mais de cel, les politiques n'en avait rien à faire.
J'espère qu'un jour tu pourras retourner en Algérie pour y retrouver tes racines et tou, et tout, et tout.
Bisous !
Bonjour,Do;
La valse des cercueils et les enfants du soleil...
Et ta lettre si émouvante, si généreuse aussi.
Des valises qui s'entassent et des retrouvailles porteuses d'un si douloureux passé.
Qu'il ne faut pas oublier.
Pour des avenirs meilleurs.
Merci beaucoup, Do.
Merci aussi pour tes mots.
Bon week-end pour toi aussi.
Je t'embrasse bien fort.
Bonjour à vous,
Mise au point.
Je savais qu’en m’adressant à Anny j’afficherais mes couleurs indirectement. Je ne le regrette pas, car je suis fière d’être née dans ce pays, et de porter l’héritage de mes aïeux.
J’ai retrouvé d’autres personnes qui sont nées et qui ont vécu dans mon village natal. Beaucoup ne veulent pas parler de leur parcours et je les comprends. Mes intentions, en évoquant ce sujet encore douloureux, n’avaient pas pour but d’engager un débat politique. Je n’ai pas souhaité parler de moi ou de ma famille. J’ai tenu à insister sur le fait que les guerres passées ou présentes sont effroyables et laissent des traces douloureuses et indélébiles dans le coeur de ceux et celles qui les ont vécues ou qui les vivent.
Mon grand-père, qui était un sage, pensait que la cohabitation en Algérie était possible. Il s’est trompé. Je crois simplement que l’indépendance de l’Algérie aurait pu se dérouler sans qu’autant d’horreurs ne soient commises, sans qu’autant de sang ne soit versé, ce, autant du côté algérien, français d’Algérie ou de métropole.
Merci de m'avoir lu, merci de vos commentaires
Mais que je suis heureuse pour toi ma Do. Quel bonheur pour toi d'avoir retrouvée ton amie.
Les hommes qui décident des guerres se moquent éperdument du mal qu'ils font, leurs intérêts avant tout.
Bises de joie pour toi ma Do.
cette lettre n'étais destiné mes comme dit si bien do nous somme fière de nos racines merci a tout se qui ont répondu mes un merci tout particulièrement a Michelaise et oui internet nous a rapproché mes mon plus cher désir ses de la serais dans mes bras car nous somme très loin l'une de l'autre mes mon cœur est tout prés du sien
merci a tous
Anny
On nous force ou on a pas le droit de faire autrement que d'écouter la parole des "Grands",en sachant que la vérité,ne se cache pas dans la hauteur d'un grade.Toute la vie d'un peuple dépend et reste souvent accroché,a ce soit disant pouvoir et ces certitudes,c'est en regardant derriere qu'on se rend compte que les cicatrices laissées,ne font parties que de cet héritage...mais ça ,les yeux de ces "grands"ne veulent pas le voir...
J'ai un texte sur mon site, qui s'appele l'Exilé,qui touche et qui colle bien a tout ça...
je t'embrasse bien fort,... DO.
Bonne nuit.
Esquisse
C'est toujours agréable de retrouver une personne qu'on a perdu de vu depuis longtemps. Que de souffrances dans ces pays déchirés par la guerre.
C'est génial que la toile ait permis à certaines et certains de se retouver et de pouvoir parler de ces évènements qui ont laissé des traces dans chacun d'entre ceux qui ont vécus cette guerre et l'après.
Je suis d'accord avec toit D l'indépendance aurait pu se faire sans toute cet effusion de sang, selon certains accords politiques qui auraient pu permettrent à ceux de la métropole de pouvoir, s'ils le désiraient, de rester dans leur pays. On peut rêver, parfois.
Anny, je sais ce que représente pour toi cette grande page de notre vécu qui fait partie de l’histoire de France. Je t’embrasse du bout du cœur ainsi que Martine, Anya, Jean-Philippe, François, Djamila, Leila, Marilyne, Huguette, Marie-Ange, Jackie, Mohamed, Shala, Christiane, Robert et les autres… Michel, Georges, Paul et Joseph, anciens soldats de France métropolitaine, qui ont eu la chance de revenir en France vivants. Une noble pensée pour les harkis « les jouets de l’histoire » 45 années de lutte. Où sont-ils aujourd’hui !
Merci à Marie, Herbert, Michelaise, Claude, Esquisse, Dom, Solange et les anonymes qui ont laissé une empreinte ou parcouru ce sujet délicat et bien douloureux sur la guerre. Merci Anny.
La guerre est la pire des gangrènes .. elle s"'infiltre partout et entretien une haine qui n'a rien à faire dans nos coeurs...
Il fau trouver la force de cicatriser et de voir la nouvelle vie qui nous tend els bras , même si ce n'est pas facile .
je t'embrasse très fort
je voulais juste te dire que ce temoignage m'a beaucoup touché...
bises
clo...
tant d'honneur,tu m'as fait ce soir,l'honneur en tant que plaisir je veux dire,la perception des mots dans leurs vrai sens,et le partage d'un certain vécu qui en confirme la véracité des écrits.J'ai eu la chance de voyager et de connaitre,pas mal de personne qui m'ont appris a ressentir,dire ou ne pas dire,donner et ne rien attendre ,essayer de soulager en prenant un peu de charge,de leurs épaules.Ma mere avait un coeur immense,et ses origines de petites filles italiennes lui avaient certainement inculquer se respect et cette patience,qu'elle arrivait a transmettre dans son regard...
Un tracé pas facile,sur un chemin pas toujours docile,des vrais limites,en gardant en point de mire,notre bien etre sous son aile...mais voila ,les liens les plus forts ne sont pas toujours respectés,et depuis moi aussi comme toi,je ne regarde pas la toussaint avec le meme regard.Mes pensées,sont une mémoire qui m'habite tous les jours,et je respire son etre chaque fois que je respire pour moi...
Do,la distance est en kilometre,le reste n'a pas d'espace limité,pense juste que c'est a coté,Alors ...si jamais tu as besoin tu n'as qu'a toqué!
Je t'enverrai bien un peu de méditerrannée,mais en cherchant,dans mon blog je pense que j'ai du parler,il me semble dans les débuts...,de ses autres contrées d'Afrique,que j'affectionne...et puis je n'oubli pas qu'une petit soeur et une belle mere a la peau d'Ebene,font partie de ma famille.
Do je t'embrasse également bien fort,n'oublie pas de garder toutes ses belles pensées...ça fait du bien;
Esquisse
c’est moi qui te remercie Esquisse. Nous ne nous ressemblons pas, chaque être est différent, mais je crois que nous avons plusieurs points en commun. Nous voyons les mêmes choses.
Je suis italienne par mon père. Mes grands parents m’ont enseigné des valeurs importantes. Le respect de soi, celui des autres, la simplicité. Ces valeurs, je les ai transmises à ma fille dont je suis fière Esquisse, très fière. Elle dégage une beauté intérieure rayonnante. Quant à ma mes grands-parents, c’étaient des êtres hors du commun. Je ne saurai jamais assez les remercier pour tout ce qu’il m’on appris et donné sans rien attendre en retour.
Ceci étant je ne suis pas parfaite. Oh que non ! J’apprends encore c’est ça la vraie richesse.
Merci pour tes mots, merci pour ton Amitié. Ne change pas.
Je t’embrasse bien fort.
Do,je ne peux plus de toute façon,il n'existe plus de pieces(rires),
Je te souhaite une tres belle nuit,bien heureux de te connaitre.
Bises.....
C'est pareil pour moi... le moule est cassé. (Rires)
Que la nuit te soit douce Esquisse. Moi je fonce sortir ma petite chienne Capucine. Brrrrrr ! Il fait froid et déjà nuit. Allez...Courage Do. ;-)
À bientôt Esquisse. Heureuse de te connaître en retour.
Bizessssss
Coucou rapide ... visite imprévue.
Bon mardi ! Bizzz
Et moi aussi, Do, je laisse une trace toute en douceur pour ce début de semaine en ce lieu d'échanges et d'émotions.
Je t'embrasse bien fort.
En écrivant mes deux précents coms, je pensais aux harkis. C'est un sujet sensibles car ils ont, eux Algériens de souches, contribué, tout en étant pour l'Alégerie Française, à ce que l'Algérie devienne tout compte fait Algérienne. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre là. Je veux diure qu'ils ont été des combattants perdants, eux aussi.
Et dans cette histoire de la colonisation de ce pays et la guerre qu'on y a ménée, c'est la seconde honte de la France que d'avoir abandonner pratiquement ces gens à leur triste sort.
Tu vois, j'ai beaucoup de mal à regarder des films sur la guerre d'Algérie, car ce n'est pas à la gloire de la France.
Tout a fait d'accord avec toi, Do, sur cette guerre inutile, ses souffrances, ses familles et amitiés éparpillées, ses morts...
Quand j'ai vu la photo j'ai reconnu tout de suite. J'y suis allé quelques fois à cette réunion près de Nîmes, sous le signe de la nostalgie et des retrouvailles.
Bien sûr, le principal, pour que tu saches...Toute ma vie, j'ai écrit là où on me le demandait :
Né à Oran, Algérie !
On reparle de tout ça, on est du même pays alors, Do !
Besos et amitiés, bravo pour ton article !
Jack le pirate.
Je m'attarde sur ce temps qui passe , je devine des blessures et cette force d'être restée debout pour avancer ...
Un texte empreint de tendresse et de remise en question ... Un appel à la mémoire pour enlever les stigmates ...
On regarde le ciel et on admire cette étoile qui brille ...;o)
Merci ...
Douce fin de journée ...
L'autre jour je suis allée avec ma fille présenter ma petite-fille de 3 mois à ma tante de 92 ans qui est en maison de retraite à Lille dans le nord de la France. J'ai appris à cette occasion que ma tante a la nationalité algérienne qu'elle a demandé parcequ'elle vivait là-bas. Elle est religieuse et sa mission était à Ouargla, une oasis, comme infirmière dans un dispensaire. Elle est rentrée en France lorsqu'elle a été trop agée pour être utile. Elle a la double nationalité pour finir car la France ne renie jamais ses "enfants".
Quant à ma fille, elle est née au Maroc où mon mari était coopérant militaire (il faisait son service militaire comme enseignant), j'ai aimé qu'elle naisse là-bas mais nous sommes rentrées en avion lorsqu'elle avait dix jours.
L'indépendance ne s'est pas déroulée du tout de la même façon dans les deux pays frères que sont le Maroc et l'Algérie.
Je crois qu'on garde toujours ses racines d'où qu'elles soient et même si il y a eu un arrachement.
toute émue, Michelaise, d'avoir par la magie du net et des blogs, été le témoin de ces instants entre anny et do...
J'aime beaucoup ta façon d'écrire oui des cicarices qui ne peuvent bien se fermer. Tu as du partir mais un jour tu y retourneras et là tu reverra ce pays tes souvenirs seront encore plus beaux.
Un Billet qui m'a beaucoup émue Do
Quelles belles retrouvailles..les douleurs partagées font des lien sparfois si forts
J'ai vécu en afrique ..les guerres tribales nous ont fait fuir
Je rêve d'y retourner
je t'embrasse bien fort ma petire Do
bonjour Do,juste pour te dire que je reviens de 2007,et j'ai apprécié la ballade,la couleur de fond est vraiment inchangée,çe fut un réel plaisir de pouvoir te retrouver,j'espere que tu me reconnaitra...
Bises Esquisse
de belles retrouvailles en somme ! il est vrai que les guerres ne font que diviser et anéantir des innocents et tant qu'il reste un peu d'amour et d'amitié sur cette planète nous arriverons à nous en sortir ! belle lettre ouverte à ton amie !
belle soirée Do !
Claude, si tu lèves les yeux, tu verras que j’évoque le sort honteux et injuste réservé aux Harkis. Ces gens qui se sont battus aux côtés de la France. Les harkis ont été humiliés par toutes les violences et lâchés par la France. C’est une honte.
Quant aux français d’Algérie, il ne faut pas croire qu’ils étaient tous des colons. La plupart travaillaient, comme ouvriers ou employés dans des entreprises, publiques, privées, des multinationales. La fraternité existait entre les deux peuples. C’était trop beau ! Il a fallu que des comités révolutionnaires amorcent une guerre infâme. algériens, français, femmes, hommes, enfants, vieillards. Qui n’a pas trinqué, payé de sa vie dans cette dissidence ? De surcroît nous n’étions pas dans les coulisses des ministères, que s’y passait-il ?
Certains français d’Algérie appelés plus communément Pieds-noirs, sont morts de chagrin à leur arrivée en France. Fort heureusement, nous avons eu la chance, ma mère, mes grands parents et moi, d’être accueillis en Sarthe, par des personnes avenantes. Nos voisins se sont montés compréhensifs, serviables et amicaux. Jamais je n’oublierai leur générosité. Toutefois, à notre retour, je n’ai quasiment plus entendu mon grand-père parler de l’Algérie qu’il aimait tant, lui qui croyait en la cohabitation.
Je suis sincèrement contente de savoir que tu es, toi aussi de là bas Jack. Tu sais donc de quoi je parle. Les enfants ont ce devoir de porter l’héritage de leurs aïeux et de ne jamais oublier leurs racines. Je n’ai jamais assisté aux réunions de pieds-noirs. Mes tantes, qui habitent dans le Gard, n’ont en aucun cas manqué ces retrouvailles, je les envie. Il paraît que c’est à la fois émouvant et enjoué. Je veux bien le croire.
Les blessures finissent toujours par se refermer Marie, mais les cicatrices restent. Ce n’est pas pour autant qu’il faille se complaire dans la mélancolie. Bien au contraire ! Ne pas oublier, se rappeler les bons souvenirs dans la bonne humeur reste, à mon sens, la meilleure des thérapies.
Marguerite, j’ai une grande admiration pour les religieux qui partent apporter leur aide concrète dans les pays démunis. Un de mes oncles a passé une grande partie de sa vie en Afrique, il était missionnaire, il a d’abord enseigné, puis a construit des puits au Burkina Faso, ex Haute-Volta. C’est là bas, à Ouagadougou, sur cette terre chère à son cœur, qu’il repose à présent.
Merci pour ta chaleur et ta compréhension Michelaise.
Peut-être y retournerai-je un jour France, on ne peut jurer de rien dans la vie.
Lyse, si tu as vécu des moments difficiles en Afrique alors tu dois bien comprendre mes émotions, de même que je comprends les tiennes.
Esquisse j’espère ne pas m’être trompée. Je compte sur toi pour me le dire. ;-)
Merci pour votre bonjour amical et chaleureux Herbert et Dom. Ils sont toujours très appréciés.
Un monde meilleur, c’est ce que je souhaite Jean-Philippe, tout en étant réaliste.
oui Do,c'est sur ton blog,en 2007 que ce visage de vieille dame m'a captivé...et j'ai eu envie de laisser se témoignage.J'ai lu et vu pas mal d'autre photos et petites poses ,ou je reviendrai,asseoir ou coucher d'autres mots...
Grosses bises Do,je te souhaite une belle nuit.
J’ai tout de suite deviné que c’était le visage de cette vieille dame qui t’avait captivé, de même qu’il m’a émue, lorsque je l’ai vu pour la première fois. Essaie de retourner le voir, lorsque tu en auras le temps.
Merci Esquisse. En retour je te souhaite de passer une nuit douce et sereine.
tout a été dit et bien dit. je connais beaucoup de "pieds noirs" dont certains ne se sont jamais complétement remis de leur déracinement. je ne suis pas sûre que l'Algérie ait gagné dans le départ des Français, ceux qui y étaient installés depuis des générations.
J'espère que Anny et toi retrouveront l'amitié qui vous liait, mais chacune a vécu depuis.
je t'embrasse en espèrant que tout va pour le mieux.
j'y suis retourné,pour laisser,un signe de passage,qui prendra la route de son dernier voyage...
gros bisous.
Tout a été dit en effet Marguerite-Marie et on ne refera pas l'histoire.
Lorsqu'on se retrouve, après tant d'années, on s'aperçoit que chacun a suivi un chemin différent et a vécu ses joies et ses peines de son côté. Merci de ton passage.
Gros bisous Esquisse, tes sentiments sont beaux et nobles. Une denrée rare dans un monde de plus en plus individualiste.
Je n'ai pas connu ce genre de déchirure mais à lire toute l'émotion contenue dans tes mots, je peux la deviner !
bises
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