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jeudi 25 février 2010

Divination




Une musique limpide qui porte au rêve ! Des notes quasi douées de parole ! Une ravissante musicienne qui semble venue du moyen âge, nous ensorceler par le son féérique de sa harpe.



vendredi 19 février 2010

Un petit air de printemps avant l’heure

Que le coq chante où non, le jour se lève.




Voici une mini basse-cour, découverte alors que je ne disposais pas encore de mon dernier appareil photo.
Bien que traumatisée, dans ma petite enfance, par les coqs et les poules qui appartenaient à ma tante et venaient me picorer les mollets ; j’ai eu un coup de cœur pour cette mini cour de ferme, aperçue lors d’une promenade.


Attirée par ce spectacle coloré, je n’ai pu m’empêcher de m’étendre à plat ventre, pour le plaisir de photographier ce magnifique coq blanc, entouré de ses trois charmantes compagnes.


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Extrait d’un poème de Victor Hugo.
Qui évoquera, peut-être, des souvenirs.

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Devant la blanche ferme où parfois vers midi,

Un vieillard vient s'asseoir sur le seuil attiédi,
Où cent poules gaîment mêlent leurs crêtes rouge,
Où, gardiens du sommeil, les dogues dans leurs bouges,

Écoutant les chansons du gardien du réveil,
Du beau coq vernissé qui reluit au soleil.

samedi 13 février 2010

En hommage à Charlotte




Cette vieille dame au visage et aux mains marqués par le poids des années et des travaux rudes du monde rural, me rappelle Charlotte devenue, vers la fin de sa vie, l’héroïne d’un petit village de la Sarthe.
Charlotte était une enfant trouvée qui s’étaient promenée de famille en famille, sans jamais recevoir la moindre marque d’affection, elle travaillait telle une bête de somme, qu’il pleuve ou qu’il vente, elle se livrait aux travaux de la ferme, elle bêchait, ramassait les bottes de foin qu’elle chargeait sur les remorques des tracteurs. Penchée sur le lavoir, elle manipulait les draps lourds qui traumatisaient son pauvre dos. L'hiver ses mains étaient engourdies par le froid glacial, devenu coutumier pour cette âme besogneuse.

Lorsque j’ai connu Charlotte, elle devait avoir une soixantaine d’année, il était difficile de situer son âge avec précision, en raison de son parcours aride et inaccoutumé. Charlotte était petite, trapue, plutôt bourrue, elle fumait le cigare comme un homme.

Des âmes charitables, conscientes de sa servitude, avaient accompli les démarches nécessaires pour qu’elle puisse enfin bénéficier de ses bons droits, et demeurer dans une habitation décente. À l’époque où j’ai croisé son chemin, Charlotte ne travaillait plus que dans les jardins des gens qui l’avaient secourue, il lui arrivait couramment de faire la vaisselle lors de banquets familiaux, Charlotte était rétribuée pour le travail qu’elle accomplissait avec ferveur ; elle était toujours invitée à s’asseoir autour de la table pour partager le repas de ses alliés, c’est ainsi que Charlotte a découvert ce que signifiait la chaleur hospitalière. Toutefois, ayant été habituée à une vie inflexible, Charlotte avait conservé des manières simples de vie. Elle aimait rentrer chez elle à pied, biner son jardin, arracher les mauvaises herbes. Charlotte semblait heureuse de cette vie plus clémente qu’elle menait désormais.

L’esprit vif, elle ne manquait pas de répondre à une galéjade par une réflexion pleine d’esprit et d’espièglerie. Dans la bourgade, tout le monde la respectait. Charlotte était devenue une personnalité du village, elle s’était même présentée une fois aux élections municipales, et avait remporté dix voix qui, aux yeux de Charlotte, symbolisaient une victoire dont elle était très fière.

Le temps passait paisiblement sur cette charmante contrée… Un matin d’automne, l’une de ses bienfaitrices retrouva Charlotte allongée sur son lit, vêtue d’un manteau noir et de ses brodequins du dimanche, le visage serein, elle s’en était allée plus loin, visiter un autre monde.

Apostille :

On découvrit, sur le testament de Charlotte, qu’elle avait légué toutes ses économies, à la réfection de l’école primaire du village de Téloché…
Si un jour vous passez en Sarthe, n’oubliez pas de vous arrêter devant l’établissement scolaire, vous y remarquerez une plaque dédiée à la mémoire de Charlotte, qui a permis à cette école d’ouvrir une aile supplémentaire pour accueillir un plus grand nombre d’enfants. N’hésitez pas à parler de Charlotte aux anciens. Ils se feront une joie de vous raconter sa vie.

Cette histoire est authentique.

lundi 8 février 2010

Ma vieille ville

LA RUE SAINT HONORÉ DANS CE VIEUX MANS QUE JE CONNAIS BIEN ET QUE J'AIME.





Le vieux Mans de mon adolescence, je le connais sur le bout des doigts, je ne compte plus les heures passées à me promener dans ses ruelles pavées .Je me revois entrer dans l’atelier d’un artiste peintre qui réalisait de superbes créations sur soie. J’aimais marcher en direction du conservatoire de musique, entrer dans le musée de Tessé pour y découvrir un nouveau thème, jouir de l’esthétique d’une sculpture ou celle d’un tableau ; écouter la sonate en trio de Bach, assise sur un banc de la Cathédrale St Julien, l’une des plus belles de France. Je donnais libre cours à mes rêveries, en imaginant Bérangère de Navarre et Richard cœur de lion, parcourant dignement la rue St Honoré ; je me représentais le poète Scarron sortant de sa demeure en songeant que ces personnages captivants, avaient certainement empruntés le même chemin que le mien.

Lorsque les beaux jours revenaient, pendant les périodes de congés, j’allais régulièrement m’asseoir sur un banc, dans le parc de Tessé, où je bouquinais des heures sans m’ennuyer, il m’arrivait de faire une pause et de distribuer des miettes de pain aux pigeons qui me connaissaient bien, de bavarder avec les clochards, des habitués du coin bien sympathiques ma foi.

Je me souviens aussi de mon rituel, l’avant-veille d’un examen, qui consistait à faire un vœu, en glissant mon index droit dans une cavité du menhir, afin d’avoir une bonne note en maths. Je précise, toutefois, que je n’étais pas dupe au point de croire aux miracles, et qu’il m’arrivait tout de même d’étudier sérieusement. Je dois avouer que j’étais assez bien organisée dans mon emploi du temps ; et si je ressentais le besoin de choisir ma solitude, je n’étais pas la dernière à rire et amuser ma galerie d’amis… La suite étant plus intime, c’est ici que je conclurai mon récit véridique.

Apostille : Aujourd’hui, lorsque je vais au Mans, je ne peux m’empêcher de retourner dans ce joli coin de la Sarthe.
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J'ai la chance, lorsque je suis chez ma mère, de pouvoir admirer la cathérale St Julien de sa fenêtre. Le soir elle est illuminée, c'est superbe !

jeudi 4 février 2010

Le retour au port

Un vaillant cargo rentre au port par un matin frileux








Oh ! combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis !
Combien ont disparu, dure et triste fortune !
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Sous l'aveugle océan à jamais enfouis !

Combien de patrons morts avec leurs équipages !
L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages
Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots !
Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée.
Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ;
L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots !

Extrait de : Oceano Nox. Poème bien connu de Victor Hugo.

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Une très belle chanson de Guy Bontempelli.

lundi 1 février 2010

Sweety pour les intimes

Je me nomme Capucine mais vous pouvez m'appeler Sweety.



J'adore poser pour Do.


Je suis une petite chienne frileuse, je déteste qu'on me réveille très tôt pour me brosser.


Par une belle journée de fin d’été, tandis que nous bavardions dans le salon Ludivine et moi, la porte d’entrée s’est ouverte presque par enchantement. Une minuscule boule de poils, âgée de deux mois, est entrée dans la maison telle une tornade. Il s’agissait de miss Capucine, qui ne semblait pas trop attristée d’avoir quitté ses parents.

Depuis dix ans ce petit clown fait partie intégrante de la famille. Capucine est une petite chienne qui nous apporte beaucoup de joies, encore espiègle à son âge, Capucine adore les enfants, jouer et se faire câliner. Lorsqu’elle revoit sa jeune maîtresse Ludivine, qui la surnomme tendrement Sweety, la demoiselle à quatre pattes est aux anges.

J’avais promis à Ludivine de mettre sa chère Sweety à l’honneur sur ce blog, c’est chose faite. Capucine, quant à elle, vous adresse un salut enjoué de la patte.
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Pour le plaisir, c'est trop mignon.