jeudi 20 mai 2010
Une page se tourne
Cette fois c’est vrai ! Je pars pour une longue pause.
C’est en 2007 que j’ai ouvert ce blog, contente de présenter les modestes clichés que je capturais durant mes heures de loisirs. Le temps passant, j’ai modifié ma façon d’écrire, m’efforçant, au travers de mes récits, ou des poèmes liés à mon enfance, à mon parcours, d’apporter à chacun d’entre vous, de l’espoir, une source de lumière qui éclaire et transforme le négatif en positif.
Je n’ai jamais essayé de me faire passer pour ce que je n’étais pas ! Je n’ai jamais recherché la popularité, la sincérité oui !
Une autre entreprise m’attend, elle ne me laisse plus le temps requis pour m’amuser sur mon blog, et déposer des billets sur vos espaces.
Cela étant, et grâce aux blogs, j’ai beaucoup appris sur le monde virtuel.
Il me reste à vous souhaiter, une bonne continuation.
Adieu est un mot définitivement banni de mon vocabulaire, c’est sur un au revoir que je vous laisse en ce jeudi 20 mai de l’an 2010.
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CERTITUDE
Si je te parle c'est pour mieux t'entendre
Si je t'entends je suis sûr de te comprendre
Si tu souris c'est pour mieux m'envahir
Si tu souris je vois le monde entier
Si je t'étreins c'est pour me continuer
Si nous vivons tout sera à plaisir
Si je te quitte nous nous souviendrons
En te quittant nous nous retrouverons
Paul Éluard
lundi 17 mai 2010
Quelques mots d’amour
C’est avec une infinie tendresse, que je dépose la photo d’une dame d’exception. Le mot n’est pas exagéré !
Cette dame, représentait la générosité, la noblesse et l’éclat.
Son bonheur passait toujours par celui des êtres qu’elle aimait. Elle a enseigné, à son entourage, les vraies valeurs. Des valeurs qui se sont perpétuées au fil des générations.
Grâce à elle, nous avons appris la simplicité, le respect et l’amour. Je ne saurai jamais assez la remercier pour l’immense richesse qu’elle nous a léguée.
Le poème associé à ce doux portrait, n’a pas été puisé dans un livre de mon enfance, c’est un court texte, écrit par Ludivine, ma fille, qui m’a bien souvent rendu hommage sur cet espace et qui est aussi la descendante de cette dame exceptionnelle.
À mon tour, Ludivine, je tenais à te féliciter pour ta grâce naturelle, ton humilité, ton intelligence, ton talent, ton sens de l’humanité et l’amour, sans limite, que tu me donnes, depuis ce jour miraculeux où, ta vie s'est liée à la mienne.
À cette grande dame et à toi, Ludivine, je vous remercie immensément pour votre grandeur d’âme, mais également, à ma mère et tous ces êtres de lumière sans qui ne serais pas !
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Sur le filigrane
Ton regard, voilé d’épreuves
Fixe l’univers qui fait écho
Comme un creux au ventre
Tu as un secret caché sous chaque jointure
Un jardin de neige
Au creux des paupières
Ton épaule calme les regrets
Ta voix rassure les âmes
La nuit à fait de toi une inconnue
Et pourtant tes yeux sont les lanternes des oubliés
Tu as le visage du printemps timide
Et tu fleuris d’espérance
N’oubliant jamais les racines d’antan
Ludivine B-L.
lundi 10 mai 2010
Les souvenirs de notre enfance
Qui ne se souvient pas d’un goûter partagé avec ses amis ?
Petite fille, pendant les vacances d’été, j’avais décidé d’organiser une fête et de baptiser Caroline, ma poupée préférée. Pour la circonstance, mon incomparable et douce grand-mère s’était prêtée au jeu. Elle avait confectionné, avec amour et patience, une jolie robe pour Caroline et préparé un délicieux goûter.
J’avais fait l’effort, pour cet évènement, d’enfiler une charmante robe, tant j’étais heureuse de recevoir mes quatre meilleures amies…Un bien joli souvenir dont je me souviens encore aujourd’hui, et qui m’a donné l’envie de publier ce poème de Maurice Carême.
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On a dressé la table ronde
On oublie de chasser les guêpes
Dans l'or fondant des primevères,
Grave et lent comme une fermière
mercredi 5 mai 2010
La liberté
Un poème assorti d’une chanson toujours d’actualité, qui ne peut laisser indifférent, dans un monde oppressé, néanmoins beau à qui sait regarder, respecter, parler mais également se taire.
Sur mes cahiers d'écolier
Sur toutes les pages lues
Sur les images dorées
Sur la jungle et le désert
Sur les merveilles des nuits
Sur tous mes chiffons d'azur
Sur les champs sur l'horizon
Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mousse des nuages
Sur la vitre des surprises
Sur mes refuges détruits
Sur l'absence sans désirs
Sur la santé revenue
Et par le pouvoir d'un mot
jeudi 29 avril 2010
Un petit cheval blanc
Pour rassurer les plus sensibles d’entre vous, je vous précise que ce brave cheval, photographié dimanche dernier, semblait filer des jours heureux dans un cadre paisible et ravissant. Nous avons même sympathisés pour notre plus grande joie.
Complainte du petit cheval blanc
Le petit cheval dans le mauvais temps, qu'il avait donc du courage !
Il n'y avait jamais de beau temps dans ce pauvre paysage
Mais toujours il était content, menant les gars du village,
Sa voiture allait poursuivant sa belle petite queue sauvage.
Mais un jour, dans le mauvais temps, un jour qu'il était si sage,
Il est mort sans voir le beau temps, qu'il avait donc du courage !
vendredi 23 avril 2010
La vie revient après l’hiver
Déployant ses pétales et ses feuilles la nature s’éveille.
Ce poème appris lorsque j’étais encore une petite fille, évoquera certainement des souvenirs pour beaucoup d’entre vous. Je l’ai retrouvé récemment, dans mon cahier de poésie, en faisant du classement dans mes anciens carnets. Je n’ai pu résister à l’envie de partager avec vous cette jolie ballade, en souhaitant qu’elle vous apporte la joie et parsème votre printemps de journées étincelantes.
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Le bonheur
Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré, cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite.
Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite.
De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé !
Paul Fort
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Pour garder un coeur d'enfant, voici un tendre extrait de :
lundi 19 avril 2010
Le cœur des souvenirs
L’enfance c’est tout un patrimoine que nos parents et nos grands-parents nous transmettent.
Aujourd’hui j’avais envie de les remercier pour m’avoir donné leur amour sans compter, et enseigné les vraies valeurs. À mon tour je voudrais leur dire à quel point je les aime.
L’enfance, au moindre appel, m'ouvre ses jardins ;
Maryse Abran-Pengrech
lundi 12 avril 2010
L’essence de l’érable
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La cabane à sucre est une bâtisse construite dans le but de fabriquer le sirop et le sucre d'érable dans l'érablière même. Elle doit être sise à un endroit sec et ensoleillé, plutôt sur le versant d'une petite colline, à proximité d'une source d'eau, vers le centre de l'érablière d'où partent des chemins de cabane. Une pente légère facilite la construction du ganoué. Son installation dans un endroit plus sec élimine une partie de l'humidité, au moment où la fonte des neiges rend le sol froid et mouillé.
De forme rectangulaire, la grandeur de la cabane est en relation directe avec celle de l'évaporateur et donc de la quantité d'érables entaillées. On gardera 2 mètres devant les feux et au moins 1 mètre à l'autre extrémité, alors que la largeur sera de trois fois celle du Champion. Le tout, comprenant la remise pour le bois, ne dépassera pas 12 à 15 mètres de long par 6 ou 7 de large.
Elle est bâtie de poutres équarries à la hache et de planches. Son toit, à double versant, est recouvert de bardeaux et plus récemment de tôle. On y pratique une ouverture ou lucarne munie d'un toit surélevé d'environ 1 mètre et dont les côtés sont des panneaux qu'on peut rabattre sur le toit de l'intérieur, à l'aide de cordes et de poulies. Cette lucarne a pour but de créer un courant d'air permettant de faire sortir la vapeur due au bouillagede la sève. C'est cette fumée qui fait le charme de nos campagnes durant toute la période des sucres où, de loin en loin, on voit de petites colonnes de fumée blanche monter des érablières.
Une cheminée de tôle fait sortir la fumée du feu sous l'évaporateur Elle doit être suffisamment haute pour avoir un bon tirant et éviter les dangers d'incendie dus aux étincelles qui pourraient s'échapper.
Les ouvertures sont de préférence sur le côté sud pour favoriser l'ensoleillement. La porte, grande ouverte durant les beaux jours, laisse entrer de chauds rayons et beaucoup de clarté. La terre battue aurait pu constituer un excellent terrain pour ce genre de construction relevant plus de l'abri que de la maison, mais les exigences climatiques ont obligé les sucriers à plus de précautions; même les petites cabanes sont munies de plancher de bois ou de béton les isolant du froid et de l'humidité du sol.
Le Québec s'accapare près de 82 % de la production mondiale de sirop d'érable et plus de 90 % de la production canadienne. En 2000, la production du sirop d'érable a atteint 82,3 millions de livres au Québec. Les producteurs acéricoles québécois vendent leurs produits de l'érable dans plus de 32 pays. Véritable industrie en expansion, la production ne cesse de croître, tout comme sa part de marché. Le Québec est le plus grand producteur de sirop d'érable au monde et est un leader dans la fabrication des équipements acéricoles.
Selon le degré de cuisson de la sève, on obtient du sirop d'érable, de la tire ou du sucre. En général, il faut 40 litres de sève pour faire un litre de sirop. À ces produits traditionnels sont venus s'ajouter le beurre d'érable, la gelée d'érable... et même des alcools.
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Croyances
Les augures :
À ce qu'on dit, les premiers cris des corneilles annoncent l'arrivée du temps des sucres mais lorsqu'on entend ceux des outardes, ou lorsque la neige s'apparente à du gros sel, la coulée tire à sa fin. Il paraît même que lorsque les Plaines coulent beaucoup, le printemps sera gros et quand la neige tombe d'apparence mouillée et épaisse, c'est signe d'une bordée de sucres.
L'apparition de l'oiseau de sucre signifie qu'il est temps d'entailler, tandis que les papillons des sucres noyés dans les chaudières des érables annoncent la fin de la coulée. Par ailleurs, lorsque la Grande Ourse, la Casserole des sucriers, devient plate à l'horizon, le temps des sucres est arrivé. Selon les Beaucerons, quand on entaille les érables lors du croissant de lune, la coulée est abondante mais si l'érable coule trop vite au moment de l'entaille, la coulée ne durera pas longtemps.
- Soupe aux pois
- Pain
- Omelette au four
- Fèves au lard
- Oreilles de Crisse
- Jambon
- Pâté la viande
- Patates rissolées
- Ketchup aux fruits
- Crêpes maison avec sirop d’érable
- Thé, café, jus
- Tire sur la neige
mercredi 7 avril 2010
Éclat printanier
C’est le chant d’un oiseau,
Un rayon de soleil qui passe à travers le rideau,
Un chemin égayé et bordé de mille fleurs,
Que les autres ne peuvent pas voir.
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Avril
Avril, l'honneur et des bois
Et des mois,
Avril, la douce espérance
Des fruits qui sous le coton
Du bouton
Nourrissent leur jeune enfance ;
Avril, l'honneur des prés verts,
Jaune, pers,
Qui d'une humeur bigarrée
Émaillent de mille fleurs
De couleurs
Leur parure diaprée ;
Avril, l'honneur des soupirs
Des zéphyrs,
Qui, sous le vent de leur ailes,
Dressent encore ès forêts
Des doux rets
Pour ravir Flore la belle ;
Avril, c'est ta douce main
Qui du sein
De la nature desserre
Une moisson de senteurs
Et de fleurs,
Embaumant l'air et la terre.
Rémy Belleau.
Né à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) en 1528, mort à Paris en 1577.
mercredi 31 mars 2010
Fête du printemps.
Sujet plus divertissant que celui consacré à Audrey Hepburn, je vous laisse en compagnie de ce poème puisé dans ma bibliothèque personnelle. En souhaitant que vous l’aimiez.
Vincent Muselli est un poète français, né à Argentan le 22 mai 1879, décédé à Paris le 28 juin 1956.
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Fleurs
Sous la poussière d'or qui tombe des tilleuls
L'air lucide flamboie ainsi qu'une verrière
Transparente où la souple et féline lumière
Rôde autour des rosiers, des lys et des glaïeuls.
Fleurs! Songes enflammés de la Terre! Armoiries
Dont l'azur qui triomphe a marqué les gazons,
Vos luxes tout à tour insultent les prairies
Et sont une fourrure aux pieds de nos maisons.
Âmes du Feu! Esprits dangereux des Essences!
Que ne puis-je, vaincu par vos fauves puissances,
Dans la tranquille ardeur d'un grand midi vermeil,
Au jardin reflétant la clarté qui l'arrose
Et tissant mon linceul de soie et de soleil,
Mourir sous la caresse éclatante des roses!
mardi 30 mars 2010
Lorsque la beauté épouse la bonté.
Si gracile d’apparence, Audrey Hepburn était une femme forte au-delà de l’actrice fascinante et inoubliable. Elle a donné aux enfants des pays défavorisés le meilleur d’elle-même.
Nommée ambassadrice de l’UNICEF en 1988, Audrey Hepburn a voyagé en Afrique, en Asie, et en Amérique Latine au nom de l’enfance jusqu’à sa mort en 1993.
A travers son travail pour cette organisation, elle employa son image et l'intérêt que les gens lui portaient, pour attirer l'attention du monde sur le dénuement. Elle n'apparaissait pas seulement pour soutenir la bonne cause, mais voyageait aussi beaucoup dans des pays en conflit pour évaluer la situation des enfants.
Ses appels très sensibles lors de ses visites en Éthiopie, en Somalie et au Soudan ne peuvent pas être oubliés.
Merci Audrey Hepburn.
jeudi 25 mars 2010
Pluie de printemps
Le Verger
Dans le jardin, sucré d'oeillets et d'aromates,
Lorsque l'aube a mouillé le serpolet touffu,
Et que les lourds frelons, suspendus aux tomates,
Chancellent, de rosée et de sève pourvus,
Je viendrai, sous l'azur et la brume flottante,
Ivre du temps vivace et du jour retrouvé,
Mon coeur se dressera comme le coq qui chante
Insatiablement vers le soleil levé.
L'air chaud sera laiteux sur toute la verdure,
Sur l'effort généreux et prudent des semis,
Sur la salade vive et le buis des bordures,
Sur la cosse qui gonfle et qui s'ouvre à demi ;
La terre labourée où mûrissent les graines
Ondulera, joyeuse et douce, à petits flots,
Heureuse de sentir dans sa chair souterraine
Le destin de la vigne et du froment enclos.
Des brugnons roussiront sur leurs feuilles, collées
Au mur où le soleil s'écrase chaudement ;
La lumière emplira les étroites allées
Sur qui l'ombre des fleurs est comme un vêtement.
Un goût d'éclosion et de choses juteuses
Montera de la courge humide et du melon,
Midi fera flamber l'herbe silencieuse,
Le jour sera tranquille, inépuisable et long.
Et la maison, avec sa toiture d'ardoises,
Laissant sa porte sombre et ses volets ouverts,
Respirera l'odeur des coings et des framboises
Éparse lourdement autour des buissons verts ;
Mon coeur, indifférent et doux, aura la pente
Du feuillage flexible et plat des haricots
Sur qui l'eau de la nuit se dépose et serpente
Et coule sans troubler son rêve et son repos.
Je serai libre enfin de crainte et d'amertume,
Lasse comme un jardin sur lequel il a plu,
Calme comme l'étang qui luit dans l'aube et fume,
Je ne souffrirai plus, je ne penserai plus,
Je ne saurai plus rien des choses de ce monde,
Des peines de ma vie et de ma nation,
J'écouterai chanter dans mon âme profonde
L'harmonieuse paix des germinations.
Je n'aurai pas d'orgueil, et je serai pareille,
Dans ma candeur nouvelle et ma simplicité,
A mon frère le pampre et ma soeur la groseille
Qui sont la jouissance aimable de l'été,
Je serai si sensible et si jointe à la terre
Que je pourrai penser avoir connu la mort,
Et me mêler, vivante, au reposant mystère
Qui nourrit et fleurit les plantes par les corps.
Et ce sera très bon et très juste de croire
Que mes yeux ondoyants sont à ce lin pareils,
Et que mon coeur, ardent et lourd, est cette poire
Qui mûrit doucement sa pelure au soleil...
Anna de Noailles
1876-1933
lundi 22 mars 2010
Inoubliable Coco
Note de l’auteur du sujet :
Cet espace est toujours en dormance. Je me fais simplement plaisir en ajoutant le portrait d’une dame de la haute couture, Gabrielle Chanel.
Je suis perpétuellement fascinée pas ces êtres, dont le talent s’est construit sur cette volonté de réussir, cette femme, d'un milieu modeste, nous l'a prouvé, en devenant celle qui allait captiver le monde, elle s'appelait Coco Chanel.
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Une naissance des plus banales pour une femme qui ne le sera jamais.
Gabrielle Bonheur Chanel voit le jour à Saumur, ses deux parents sont Albert et Jeanne Chanel. Sa mère meurt alors que Gabrielle n’a que 12 ans. Son père, colporteur, l'abandonne pour faire fortune en Amérique. Les religieuses du couvent d’Aubazine la recueillent, ainsi que ses deux sœurs. C‘est sous la voûte cistercienne de ce temple du silence que Gabrielle trompe son ennui dans les travaux d’aiguilles. Déjà vêtue de noir, l’adolescente se confronte à l’austérité et à la solitude
Avec sa tante Adrienne, sœur de son père, Gabrielle devient demoiselle de magasin à Moulins, puis chanteuse de music-hall. Elle se produit en spectacle devant les officiers qui la surnomment Coco, parce qu'elle chante « Qui qu'a vu Coco au Trocadéro ». Ce surnom ne la quittera plus. Admirée par une horde de jeunes garçons fortunés ou titrés. Sa jolie silhouette séduit Etienne Balsan, un homme du monde qui l’initie à son univers.
Etienne Balsan lui prête sa garçonnière parisienne, Coco la transforme en atelier. Elle y crée des chapeaux, trésors de sophistication à l’encontre des courants vestimentaires de l’époque. L’aventure commence au château de Royallieu où les chapeaux qu'elle ne fabrique que pour elle, séduisent les mondaines qui fréquentent le lieu. Sans formation technique et dépourvue d'outils de fabrication, Coco achète ses formes de chapeaux dans les grands magasins et les garnit, avant de les revendre.
Elle rencontre Arthur Edward Boy Capel, plus beau, plus brillant que les autres, il devient son amant et son grand amour. Ce dernier comprend vite que la jeune femme veut employer sa tête et ses mains pour acquérir son indépendance, il décide de lui apporter son appui financier. Coco la modiste s’installe 21 rue Cambon. Elle y élargit sa gamme de produits. La sobriété du tailleur, qu’elle porte cette même année à Longchamp, crée l’engouement ; sa ligne de vêtement haute couture est lancée. Quelques années plus tard, son succès lui permet de rembourser Arthur Capel et devenir une femme indépendante financièrement. En 1919 Boy Capel décède dans un accident de voiture ; Gabrielle sait, désormais, qu’elle ne sera « la femme de personne », pas même celle de Boy Capel, l'homme qui pourtant l'aimait aussi.
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Coco Chanel a libéré la femme de ses vêtements carcans, recherchant la liberté de mouvement. On disait même qu’elle ne dessinait pas ses modèles, elle les assemblait sur sa cliente, afin de sentir le corps bouger. Le « Chanel look » est toujours une source intarissable d’inspiration pour les créateurs d’aujourd’hui, et sans doute de demain.
Un cube en cristal aux arêtes marquées, un bouchon tout de sobriété et une étiquette blanche ; en 1920 Chanel lance la star des parfums, le Numéro 5 qui sera suivi de neuf autres engeances.
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Coco Chanel n’a pas d’appartement ni de maison, elle habite dans une suite de l’hôtel Ritz. Femme de fer, elle travaille jusqu’à sa mort. En janvier 1971, à l’âge de 87 ans, elle meurt dans sa suite de l’Hôtel Ritz à Paris. La couturière est enterrée à Lausanne en Suisse.
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« Ma vie, disait Coco Chanel, c’est l’histoire – et souvent le drame- de la femme seule, ses misères, sa grandeur, le combat inégal et passionnant qu’elle doit mener contre elle-même, contre les hommes, contre les séductions, les faiblesses et les dangers qui surgissent de toutes parts».
lundi 8 mars 2010
Couleur sépia
En l’occurrence, j’ai de bonnes raisons de penser que ce blog disparaîtra un jour de la toile.
Cela étant, pour le moment il est encore là et moi aussi. Je posterai des sujets moins fréquemment, toutefois je vous promets d’aller chez vous dès que j’en aurai l’occasion, afin de laisser une trace sur vos agréables sujets.
Je tenais à vous faire part de cette refonte, pour ne pas que vous soyez surpris de me voir, un jour, m’envoler soudainement vers d’autres horizons.
Aujourd’hui, je vous dis :
À moins souvent… mais à bientôt, en poésie pour symboliser l’image couleur sépia.
Une femme est l'amour, la gloire et l'espérance ;
mardi 2 mars 2010
Correspondance
Ludivine évoluait depuis deux années à l’école primaire, lorsque le directeur de son établissement avait sollicité des volontaires, pour envoyer un message amical aux plus anciens, à l’occasion du nouvel an, et de prolonger cette correspondance dans un esprit d’union et d’épanouissement simultané.
Personnellement je trouvais l’idée plutôt sympathique et profitable, estimant que donner c’est recevoir ; et que nous apprenons de nos ainés et de leur expérience, une sagesse et une humilité bénéfique à notre croissance.
Ludivine, d’un naturel sensible, avait accepté cette offre avec joie. C'est ainsi que, par l’effet de la providence, il avait été entendu que Ludivine corresponderait avec Lucie, une dame retraitée qui habitait Aubusson dans la Creuse. Pour ce faire, du haut de ses huit ans, Ludivine avait choisi une jolie carte et s’était appliquée dans son écriture, en y mettant tout son cœur. À son billet, elle avait joint sa photo, estimant qu’il était très important que Lucie puisse mettre un visage sur sa correspondante. Une dizaine de jours plus tard, et pour son plus grand bonheur, Ludivine recevait une gentille réponse de Lucie.
Le temps passait, Ludivine qui était très absorbée par sa scolarité, n’était plus en mesure d’assurer le suivi de cette relation.
C’est ainsi que ma correspondance avec Lucie a débuté. J’ai pris le relais ! S’en est suivi un échange épistolaire entre Lucie et moi qui allait s’attarder seize années durant...
Au fil du temps et des courriers échangés, la confiance s’installait entre nous. Lucie me contait sa vie, je lui relatais la mienne. Nous finissions par nous deviner au travers de nos écrits. Une amitié solide et affectueuse s’était construite entre Lucie et moi. Nous étions devenues les deux disciples d’une même famille, unis par le cœur. Je n’ai jamais eu le bonheur de rencontrer Lucie. Notre échange s’est arrêté le jour où, son fils m’a fait part de son décès subit. J’ai alors ressenti cette douleur aigue qui se manifeste lorsqu’un être cher nous quitte.
Aujourd’hui, lorsque j’ouvre ma boîte aux lettres, je revois encore l’écriture fine de Lucie, l'enveloppe sur laquelle mon nom et mon adresse étaient inscrits à l'encre bleue. Les mots de Lucie me manquent...
Il me reste une giclée de doux souvenirs couchés sur le papier, quelques photos prises avec un appareil jetable, le délicat visage d’une dame qui m’a appris que, quoi qu’il arrive en ce monde, il faut poursuivre le chemin et ne jamais baisser les bras.
jeudi 25 février 2010
Divination
vendredi 19 février 2010
Un petit air de printemps avant l’heure
Voici une mini basse-cour, découverte alors que je ne disposais pas encore de mon dernier appareil photo.
Bien que traumatisée, dans ma petite enfance, par les coqs et les poules qui appartenaient à ma tante et venaient me picorer les mollets ; j’ai eu un coup de cœur pour cette mini cour de ferme, aperçue lors d’une promenade.
Attirée par ce spectacle coloré, je n’ai pu m’empêcher de m’étendre à plat ventre, pour le plaisir de photographier ce magnifique coq blanc, entouré de ses trois charmantes compagnes.
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Extrait d’un poème de Victor Hugo.
Qui évoquera, peut-être, des souvenirs.
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Devant la blanche ferme où parfois vers midi,
Un vieillard vient s'asseoir sur le seuil attiédi,
Où cent poules gaîment mêlent leurs crêtes rouge,
Où, gardiens du sommeil, les dogues dans leurs bouges,
Écoutant les chansons du gardien du réveil,
Du beau coq vernissé qui reluit au soleil.
samedi 13 février 2010
En hommage à Charlotte
Cette vieille dame au visage et aux mains marqués par le poids des années et des travaux rudes du monde rural, me rappelle Charlotte devenue, vers la fin de sa vie, l’héroïne d’un petit village de la Sarthe.
Charlotte était une enfant trouvée qui s’étaient promenée de famille en famille, sans jamais recevoir la moindre marque d’affection, elle travaillait telle une bête de somme, qu’il pleuve ou qu’il vente, elle se livrait aux travaux de la ferme, elle bêchait, ramassait les bottes de foin qu’elle chargeait sur les remorques des tracteurs. Penchée sur le lavoir, elle manipulait les draps lourds qui traumatisaient son pauvre dos. L'hiver ses mains étaient engourdies par le froid glacial, devenu coutumier pour cette âme besogneuse.
Lorsque j’ai connu Charlotte, elle devait avoir une soixantaine d’année, il était difficile de situer son âge avec précision, en raison de son parcours aride et inaccoutumé. Charlotte était petite, trapue, plutôt bourrue, elle fumait le cigare comme un homme.
Des âmes charitables, conscientes de sa servitude, avaient accompli les démarches nécessaires pour qu’elle puisse enfin bénéficier de ses bons droits, et demeurer dans une habitation décente. À l’époque où j’ai croisé son chemin, Charlotte ne travaillait plus que dans les jardins des gens qui l’avaient secourue, il lui arrivait couramment de faire la vaisselle lors de banquets familiaux, Charlotte était rétribuée pour le travail qu’elle accomplissait avec ferveur ; elle était toujours invitée à s’asseoir autour de la table pour partager le repas de ses alliés, c’est ainsi que Charlotte a découvert ce que signifiait la chaleur hospitalière. Toutefois, ayant été habituée à une vie inflexible, Charlotte avait conservé des manières simples de vie. Elle aimait rentrer chez elle à pied, biner son jardin, arracher les mauvaises herbes. Charlotte semblait heureuse de cette vie plus clémente qu’elle menait désormais.
L’esprit vif, elle ne manquait pas de répondre à une galéjade par une réflexion pleine d’esprit et d’espièglerie. Dans la bourgade, tout le monde la respectait. Charlotte était devenue une personnalité du village, elle s’était même présentée une fois aux élections municipales, et avait remporté dix voix qui, aux yeux de Charlotte, symbolisaient une victoire dont elle était très fière.
Le temps passait paisiblement sur cette charmante contrée… Un matin d’automne, l’une de ses bienfaitrices retrouva Charlotte allongée sur son lit, vêtue d’un manteau noir et de ses brodequins du dimanche, le visage serein, elle s’en était allée plus loin, visiter un autre monde.
Apostille :
On découvrit, sur le testament de Charlotte, qu’elle avait légué toutes ses économies, à la réfection de l’école primaire du village de Téloché…
Si un jour vous passez en Sarthe, n’oubliez pas de vous arrêter devant l’établissement scolaire, vous y remarquerez une plaque dédiée à la mémoire de Charlotte, qui a permis à cette école d’ouvrir une aile supplémentaire pour accueillir un plus grand nombre d’enfants. N’hésitez pas à parler de Charlotte aux anciens. Ils se feront une joie de vous raconter sa vie.
Cette histoire est authentique.
lundi 8 février 2010
Ma vieille ville
Lorsque les beaux jours revenaient, pendant les périodes de congés, j’allais régulièrement m’asseoir sur un banc, dans le parc de Tessé, où je bouquinais des heures sans m’ennuyer, il m’arrivait de faire une pause et de distribuer des miettes de pain aux pigeons qui me connaissaient bien, de bavarder avec les clochards, des habitués du coin bien sympathiques ma foi.
Je me souviens aussi de mon rituel, l’avant-veille d’un examen, qui consistait à faire un vœu, en glissant mon index droit dans une cavité du menhir, afin d’avoir une bonne note en maths. Je précise, toutefois, que je n’étais pas dupe au point de croire aux miracles, et qu’il m’arrivait tout de même d’étudier sérieusement. Je dois avouer que j’étais assez bien organisée dans mon emploi du temps ; et si je ressentais le besoin de choisir ma solitude, je n’étais pas la dernière à rire et amuser ma galerie d’amis… La suite étant plus intime, c’est ici que je conclurai mon récit véridique.
Apostille : Aujourd’hui, lorsque je vais au Mans, je ne peux m’empêcher de retourner dans ce joli coin de la Sarthe.
jeudi 4 février 2010
Le retour au port
Oh ! combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis !
Combien ont disparu, dure et triste fortune !
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Sous l'aveugle océan à jamais enfouis !
Combien de patrons morts avec leurs équipages !
L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages
Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots !
Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée.
Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ;
L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots !
Extrait de : Oceano Nox. Poème bien connu de Victor Hugo.
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Une très belle chanson de Guy Bontempelli.
lundi 1 février 2010
Sweety pour les intimes
J'adore poser pour Do.
Depuis dix ans ce petit clown fait partie intégrante de la famille. Capucine est une petite chienne qui nous apporte beaucoup de joies, encore espiègle à son âge, Capucine adore les enfants, jouer et se faire câliner. Lorsqu’elle revoit sa jeune maîtresse Ludivine, qui la surnomme tendrement Sweety, la demoiselle à quatre pattes est aux anges.
J’avais promis à Ludivine de mettre sa chère Sweety à l’honneur sur ce blog, c’est chose faite. Capucine, quant à elle, vous adresse un salut enjoué de la patte.
vendredi 29 janvier 2010
Belle
Espiègle, câline, tendre, elle fanatise ceux qui la croisent en leur tendant une patte de velours de petite chatte lascive. Son regard me fait penser au film « Quai des brumes ». Aussi ai-je envie de lui dire :
- t’as d’beaux yeux tu sais !
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Merci Armand et Louise, pour avoir si gentiment accepté que Belle pose pour moi, grâce à votre appareil photo. Une fois n’est pas coutume, j’avais oublié le mien.
lundi 25 janvier 2010
Mon arlequin diapré
vendredi 22 janvier 2010
Les nouveau-nés d’argile
vendredi 15 janvier 2010
Violoniste
Sur le violon d’or
Sur le violon d’or des muses infernales tremblent une corde encore, vibrante dans le temps, tandis qu’assises loin, les divinités pâles souffrent le doux tourment de leurs sons incessants.
En bruits sourds battant les mesures sidérantes musiques foudroyantes dans un tourbillon en ces murs lacérés de grandes résonances, Mourant au fin fond de l’abîme à l’unisson.
Cadences de l’enfer, perfections d’Euterpe, paroles de raisons, ô œuvres d’Erato, nouveau bourgeons cueillis à l’aide d’une serpe, dans les cheveux d’argent de la douce Clio.
La symphonie infernale endormant le diable, magistral artifice brûlant seul nos âmes. Splendeur étourdissante laissant cœurs en flamme. Oh amour jaillissant d’un plaisir musical.
L’étrange mélodie, ô la divine peine, s’en alla jusqu’aux dieux, d’où le boiteux Vulcain fut charmé par le son, aux côtés de sa reine, et reprenant enfin le fil de son destin.
Abandonnant si bels instruments à leurs sorts
D’une douleur lancinante infligée sans remord. Oh Déesses, Oh Dieux, emportez-nous en vos cieux. Prières inlassables de vos chevaliers preux.
- Duo Symphonie infernale -
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mercredi 13 janvier 2010
L’horreur en Haïti
Beaucoup d’haïtiens ont immigré au Québec, principalement à Montréal, sous le régime dictatorial instauré dans leur pays par le président Duvalier.
Haïti fait partie des pays les plus démunis, il compte 9 millions d’habitants. Plus de 80 % de la population vit dans une misère quasi-totale.
Un violent séisme de force 7,2 sur l’échelle de Richter a frappé, mardi à 16h 53, heure locale, (22h53 heure française) le plus pauvre pays des Amériques, 15 km à l’ouest de la capitale, Port-au-Prince, dont le centre est complètement détruit. De nombreux immeubles et maisons précaires se sont effondrés. Le bilan définitif de cette catastrophe n’est pas encore chiffré, dès lors, on estime que plusieurs milliers de personnes sont mortes, d’autres restent encore emprisonnées sous les décombres.
Un drame atroce, frappe à nouveau, ce pays pauvre. Il est impensable, pour les nantis que nous sommes, de fermer les yeux devant une telle injustice. Comment rester indifférent face au malheur, imaginer la souffrance et la détresse de ces survivants, en état de choc, errants, à la recherche d’un enfant, d’un proche, enfoui sous les ruines.
Malgré l’aide internationale, la Croix-Rouge, celle du Canada et d'autres pays, il serait inhumain et indécent de rester imperméable.
Lien très sérieux pour votre information :
http://www.ceci.ca/
LORSQUE LE MAUVAIS SORT S'ACHARNE.
L'ESPOIR D'UN MONDE MEILLEUR.
jeudi 7 janvier 2010
L’enfant qui a redonné un sens à ma vie
Lorsque tu es née et que je t’ai sortie de mon ventre pour te prendre dans mes bras, j’ai prononcé cette phrase :
(Texte original)
- Bonjour mon Bouton de Rose !
Tes yeux ressemblent à des croissants de lune, ton nez à un petit pois et ta bouche à une cerise.
Le temps a passé… Ton visage révèle le reflet de ton âme. Que puis-je ajouter, sinon que tu es la lumière qui me guide et que je t’aime au-delà de l’infini.
mercredi 6 janvier 2010
Le temps présent
J’étais un symbole niché sur un radeau, venu vous lancer des signaux,
Un cri, un S.O.S sous forme de détresse. Navez-vous donc rien vu ? N’avez-vous donc rien entendu ? Mon support était un stylo, son faisceau lumineux, pourtant visible dans le lointain, a tenu tant qu’il a pu. Fatigué d’avoir abondamment veillé, sur un rivage s’est échoué.
Le bruit des vagues est silencieux. Pauvre stylo comme je te plains, ainsi tu as vraiment cru en l’attachement ? Étais-tu donc si naïf et désemparé pour croire en l’amitié d’une blogosphère ? N’as-tu donc pas encore compris, toi qui porte un si lourd fardeau, que l’amitié d’une blogobulle n’est qu’illusoire et éphémère, que les promesses et les valeurs, sont des frôlements dissimulés.
Dis-toi que lorsqu’un être meurt seul dans l’obscurité, on lui consacre quelques lignes, quelques pages, ça fait bien de rendre hommage. Trois mois plus tard c’est oublié. Chacun à sa vie et son journal, ne cherche pas à savoir, l’humain est ainsi fait. Tu as tenté de leur parler, tu t’es risqué à badiner. Qu’espérais-tu donc, une main, une bouée ?
Allons du nerf, réveille-toi ! La vie t’espère, tes vrais amis sont d’autre part, as-tu enfin compris cette leçon ? Elle sera ta consolation. Peu importe ce que l’on pensera de toi, tu n’es ni écrivain, ni poète et si un jour tu souhaites montrer les images dont tu es fier, présente-les, sans conférer, sans espérer, sans te lier, avec distance, sans désirer. Le monde virtuel n’est pas tangible.
Prends le temps de vivre, regarde autour de toi. Comme le soleil qui, au printemps, perce la morosité d’un long hiver, tu trouveras bien des richesses, ne vis plus à tous les modes, conjugue ta vie au temps présent.
dimanche 3 janvier 2010
Un début d'année sous le signe de l'humour
Juridiction civile.
J’étais persuadée que le mot flâner signifiait : musarder, se promener sereinement, au hasard, pour le plaisir, jusqu’au jour où je suis tombée sur un panneau de signalisation que je n’avais jamais vu jusqu’alors.
Ne sachant plus si je devais, trottiner, marcher à petite foulée, ou courir le marathon, je décidais finalement d’emprisonner cet écriteau dans mon appareil photos et continuais ma promenade, bien décidée à mener ma petite enquête, afin de savoir ce que signifiait exactement cette étrange mise en garde. De retour à la maison, je me précipitais sur un moteur de recherche bien connu, et tombais sur la définition suivante :
Défense de flâner.
- Il est défendu à quiconque de flâner, fainéanter, flirter, (non ça c’est moi qui l’ai ajouté) de vagabonder ou de dormir dans un parc, sans le consentement exprès, ou tacite du propriétaire, de ses préposés ou de ses ayants droit
- Ces interdictions ne s’appliquent pas lorsqu’une permission a été accordée par la municipalité.
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Moralité : Il faut avoir une raison sérieuse d’être là !
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VÉRIDIQUE
Après avoir entendu hier matin, sur les ondes de Radio Canada, que les américains étaient passés maître dans l’art de concevoir des lois invraisemblables, J’ai voulu m’en assurer. Je ne peux résister au plaisir de vous faire profiter de quelques unes de ces décrets authentiques, afin de commencer l’année dans la bonne humeur et de vous distraire quelque peu...
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Ohio.
- on n'a pas le droit de soûler un poisson.
Massachusetts.
- Aucun gorille n'est toléré sur le siège arrière d'une voiture.
Morrisville, en Pennsylvanie.
Les femmes doivent avoir un permis pour porter du maquillage, alors que dans le Vermont, il est nécessaire pour une femme d'avoir la permission de son mari pour porter un dentier.
Dans plusieurs états (Virginie, Virginie de l'Ouest, Caroline du Sud), un homme a le droit de battre sa femme, mais seulement devant le palais de justice et le dimanche.
En Alabama.
1) Il est interdit d’arborer une moustache qui pourrait faire rire les gens dans une église.
2) Il est interdit d’avoir un cornet de crème glacée dans la poche arrière de son pantalon.
Seattle, dans l'état de Washington.
- Une femme qui s'assoit dans un autobus sur les genoux d'un homme sans avoir pris la précaution de placer un coussin entre eux encourt une peine de six mois de prison.
Au Nevada.
- Il est interdit de se balader avec un chameau sur l’autoroute.
Au Tennessee.
1) Il est interdit de pêcher le poisson avec un lasso.
2) Il est illégal pour les crapauds de croasser après 11 PM.
Alaska Fairbanks.
- il est illégal de donner de l'alcool à une souris
Indiana.
1) Il est interdit aux singes de fumer des cigarettes
2) Il est illégal de faire payer pour assister à la représentation d'un pianiste manchot
Minnesota.
- Les femmes risquent jusqu’à 30 jours de prison si elles se déguisent en Père Noël
Mississippi.
- Il est interdit de se raser dans la rue principale.
Enfin…. La France qui n’est pas en reste, a pondu ce qui suit :
- Il est interdit d'appeler son cochon Napoléon…
Cette loi serait-elle récente ??? Sans commentaire !
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Vidéos amusantes pour les amateurs.