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dimanche 29 novembre 2009

Peuple des premières nations





Les amérindiens, ou indiens d’Amérique du Nord, plus couramment appelés autochtones au Canada, fascinent et passionnent les adultes et les enfants en rêve d’évasion, sur les terres où vibre encore les galops des yacks et celui des chevaux …

Cette photo a été prise Place d’Armes dans la ville de Québec. Je l’offre à l’homme qui danse autour du feu et qui sait si bien, au travers de ses toiles et de ses écrits, évoquer les vieux chefs indiens.

C’est sur cette place que, le 30 mars 1644, une trentaine de colons soutenus par Paul de Chaumedey sieur de Maisonneuve et officier français, se seraient élevés contre deux cents iroquois. Paul de Maisonneuve aurait, quant à lui, abattu plusieurs indiens, dont le chef des iroquois.

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Parole d’un indien.

«La deuxième paix est celle qui se crée entre deux individus, la troisième est celle qui soude deux nations. Mais au-dessus de tout cela,il te faut comprendre que la paix ne sera pas possible entre les nations tant qu'on ne sera pas convaincu que la véritable paix- comme je l'ai souvent dit -se trouve au coeur même de l'âme humaine.»
BLACK-ELK

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Présentation de quelques tribus du Canada et du Québec :

Les Algonquins, les Iroquois, les Micmacs, les Hurons, les Atikamekw, les Montagnais, les Abénaquis, les Malécites, les Inuits, les Cris, les hurons, les mowaks...

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lundi 23 novembre 2009

Expression corporelle






La danse est un art très ancien. Elle utilise l’espace et le temps, c’est une expression corporelle rythmée par une musique. La danse, c’est une sculpture qui s’anime, une histoire qu’on raconte, elle traduit l’émotion, la joie ou la tristesse. J’aime particulièrement cette photo de ces deux corps qui s’extériorisent, dans un mouvement esthétique.

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« Danser sa vie, ne serait-ce pas d’abord prendre conscience que non seulement la vie, mais l’univers est une danse, et se sentir pénétré et fécondé par ce flot du mouvement, du rythme et du tout ? »

Roger Garaudy.

lundi 16 novembre 2009

Les mains tendues au service du monde.

Mission. Frère Louis au centre.


Frère Louis.

Construction d'un puits Au Bukina Faso. (cliché 1)


(cliché 2)



(Cliché 3)




Frère Louis, décédé à Tounouma (Burkina Faso) le 21 avril 1996, où il est enterré.

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Le 22 août 1922, naissait en Sarthe, Louis, au sein d’une famille très unie.

Après l’obtention de son baccalauréat, il suit des cours appropriés pour enseigner. Affecté à Chartres en tant que professeur, il est requis par les autorités militaires en 1943 au titre du travail obligatoire. Animé par la foi, Louis est ordonné prêtre à l’âge de 27 ans. Après avoir enseigné durant plusieurs années dans quatre établissements français, en 1949 Louis fait le point sur sa vie, et se porte volontaire pour l’Afrique.

C’est à la fin de l’été 1949 que Louis arrive à Toussiana, après un voyage de trois semaines par bateau et train. Il s’intègre aussitôt et enseigne à la rentrée, en tant que professeur de mathématiques et sciences. Frère Louis va découvrir, ce pays, ses habitants, ses élèves. Viennent s’ajouter à son enseignement, les travaux manuels, un jour sur trois, les élèves apprennent à cultiver, creuser des ruisseaux, arroser les plantations, récolter. Aux yeux des élèves, Louis incarne leur idéal de vie.


Au mois de septembre 1954, le frère Louis est affecté en Algérie, à El-Biar au pensionnat St Joseph.
En 1956, tandis qu’il se trouve toujours en Algérie, il dira :

« Je prie pour que cette guerre cesse et que la paix revienne, pour rendre un peu de tranquillité aux braves gens qui l’habitent, mais j’ai bien peur que la situation ne s’éclaircisse avant longtemps. »

Le 25 septembre 1958, Frère Louis est rappelé en Haute Volta, à Toussiana. Heureux de retrouver ce village, Louis fait le point sur la période récente écoulée en Algérie, il écoute souvent la radio espérant que la guerre finira bientôt, ramenant la paix et un bien être pour tous.

Après avoir exercé trois années à Toussiana, Frère Louis, est nommé à Ouagadougou, où il restera également trois ans, puis il sera nommé directeur à Bobo Dioulasso.
Frère Louis s’interroge sur le sort et l’avenir de ce peuple. Comment venir en aide plus concrètement aux paysans, aux éleveurs et aux plus démunis. Diverses maladies se développent et s’aggravent par la malnutrition. Frère Louis va faire partie d’une petite communauté « Fraternité Oudalan, St Abraham » composée de quatre à cinq personnes seulement, tous des religieux. Le petit groupe, assisté de bénévoles, va apporter le lait aux enfants, des rations alimentaires aux familles totalement démunies, des soins de santé, participer au creusement de puits avec des laïcs, médecins, ingénieurs agronomes français, belges, tous volontaires et des associations caritatives.

Des réfugiés arrivent du Mali, 4 à 5000 sinistrés, ils sont hébergés dans des camps, aux abords de Gorom-Gorom. L’aide internationale et la Croix Rouge arrivent.

À partir de 1974, le gouvernement Voltaïque semble se réserver la répartition des vivres de secours. Des enfants dénutris meurent, des adultes aussi, c’est humainement insupportable.

Frère Louis avec d’autres coopérants propose au Préfet de la région un projet, ayant pour but, la reconstruction d’un petit Cheptel. L’espérance est au fond des cœurs, au point que frère Louis n’hésite pas de demander à sa famille l’envoie de vivres.

En 1976 plusieurs coopérants et religieux sont rapatriés dans leurs pays, en raison des conditions alimentaires, sanitaires et climatiques problématiques. Frère Louis sent les forces lui manquer, mais il restera et apportera son aide jusqu’au 21 avril 1996. Ce jour où la famille apprend le décès brutal de Louis, des suites d’un infarctus du myocarde.

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Frère Louis n’était jamais fatigué. Lors des prospections il partait parfois pour plusieurs jours avec le père Bidaud et trois ouvriers. Ils dormaient dans la brousse. Frère Louis, s’allongeait sur le dos il regardait les étoiles. Lorsqu’on lui demandait ce qu’il faisait, il répondait qu’il réfléchissait au travail du lendemain. La chemise qu’il mettait le matin, il la lavait le soir et la remettait le lendemain matin et cela, jusqu’à ce qu’elle soit usée.


Il n’était pas qu’un chrétien dans un pays musulman, pour convertir ou évangéliser, mais pour donner aux pauvres.
Extrait d’une lettre écrite de la main de frère Louis.
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Les sœurs et moi essayons de vivre un peu comme le Père de Foucault, pauvres, près des gens, priant et travaillant humblement. Et cette vie simple et ignorée du monde, nous donne beaucoup de joie intérieure. Vraiment pour rien au monde nous ne la changerions contre l’argent, les honneurs… Je pense que Dieu est avec nous. Que désirer de plus ?

Je vous reste uni par la pensée et la prière et vous embrasse affectueusement.

Louis

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À une période de ma vie, en proie à une grande révolte, l’oncle Louis avait prononcé le seul langage qui avait un sens pour moi.

«Dieu n’est pas responsable du mal de ses contemporains. »

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Merci Julien Brulon, pour avoir si bien retracé dans ton livre, cet être humble, dévoué et pourtant si grand qu’était Frère Louis.

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Merci à tous ces missionnaires, ces anonymes, qui vivent loin des projecteurs et qui consacrent leur vie pour secourir les plus démunis.

burkina faso







jeudi 5 novembre 2009

L’amitié sans fard


Tout au long de notre vie nous rencontrons des personnes qui nous enseignent quelque chose qui nous permet de mettre de l’équilibre en nous.
Certains êtres nous captivent, tandis que d’autres nous laissent indifférents. Nous éprouvons tous des attirances ou des rejets, pourquoi ? Sans doute parce que certaines personnes sont artificielles, insignifiantes ou consternantes; tandis que d’autres possèdent cette sincérité, cette simplicité, cette générosité qui nous donne l'envie de parcourir avec elles le chemin.

L’amitié c’est un cœur sans maquillage, elle se tisse au fil du temps, c’est un sentiment qui s’épanouit et grandit avec les saisons. L’amitié c’est une étoile qui illumine les moments les plus obscurs de notre vie, c’est une main qui se tend, une oreille qui écoute sans juger. L’amitié n’est pas variable, elle est durable, sans limites et sans frontières.

L’amitié c’est aussi la couleur d’une fleur qui ne se fane jamais, c’est la personne qui arrive à l’improviste et qu’on invite, spontanément, à partager ce qu’il nous reste, pour le bonheur d’être réunis autour d’une table.

Un ami authentique, c’est l’être qui devient notre famille par le cœur.

Si j’évoque l’amitié aujourd’hui, c’est parce que j’ai la chance de la connaître.

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« Un ami, c’est quelqu’un qui sait tout de toi et qui t’aime quand même. »
FW Hubbard.